Un imagier pour le King… #2. Les paons

(Le préambule est ici…)

Le point de départ du livre, ce sont quand même les dessins des uns et des autres.

Il m’a fallu les « récolter » (mais je l’ai déjà dit, tout le monde y a mis du sien et m’a envoyé, qui son pdf, qui son scan, qui sa photo ou son fichier jpeg voire, l’original…) et les retravailler juste pour les mettre en miroir avant de les imprimer sur du papier transfert (j’ai utilisé celui-là, il est de bonne qualité, il faut juste repasser moins longtemps qu’ils le disent, sinon ça crame et ça brunit le dessin).

Bien sûr, sinon c’est pas drôle, notre vieille imprimante nous a lâchés juste au début du projet… mais bon, il aurait fallu en racheter une de toutes façons…

Une fois transférés sur un drap blanc j’ai redécoupé tous les dessins qui étaient alors prêts à être appliqués (au point de bourdon) sur leurs « pages » (un rectangle coupé dans le tissu que j’avais au préalable choisi pour chaque fond, là aussi, quelques heures de réflexion…). Une fois ce travail de base réalisé (avec déjà mon idée derrière la tête pour la plupart des animaux) je me suis donné pour objectif de « décorer » chaque page avec une technique différente ou en tout cas chacun sa particularité. Chaque page terminée a été doublée et surpiquée pour être bien solide.

Au départ j’ai posé les pages les unes sur les autres dans l’ordre ou je les travaillais, mais je me suis rendu compte que certains « dos » juraient vraiment avec la page suivante, c’est donc l’harmonie des couleurs que j’ai gardée comme critère pour l’ordre des pages (et non pas l’ordre alphabétique comme je pensais faire au départ…).

Voilà comment on en arrive aux paons…

(on clique 2 x successivement pour agrandir les photos et voir les détails)

 

J’avais tout de suite pensé au fond bleu canard à pois (un coton Mickaël Miller si je me souviens bien) à cause de la couleur, mais pour le reste… autant je trouvais le dessin de ma petite poulette très très beau, autant j’ai calé longtemps sur le traitement à lui faire subir…

J’étais partie sur un napperon en dentelle teint en vert olive que je voulais transformer en roue de paons mais ça n’allait pas, ensuite j’ai trouvé une vraie plume de paon, mais c’était trop grand pour rentrer sur la page et je ne voyais pas comment la fixer proprement et solidement.

Finalement, j’ai décidé de peindre au pochoir imitation dentelle, en reprenant les couleurs du dessin et un dégradé de bleu-vert. Et ça me plait bien.

J’ai aussi ajouté des broderies machines, en réalité des lignes droites de points fantaisie (donc réalisées avec une machine classique, pas la brodeuse).  Là je suis un peu déçue, parce que j’ai tellement joué sur le camaïeu qu’on ne les voit quasi-pas ( à part la jaune sur fond blanc), je me console en me disant qu’elles sont en relief et qu’elles jouent le rôle du tactile dans le livre 😉

Le prénom de la dessinatrice est brodé à la main avec du simple fil à coudre (en double quand même) pour rester très fin, dans le style de son écriture à elle.

(Le dos de la page – de chez tissus.net)

Voilà, demain le hérisson…

 

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Un imagier pour le King… #1. présentation

Après le Doudou à Tant’ay et Tweedle dee et Tweedle dum, voici le King !

Cette fois, ce n’est pas ma sœur cadette qui m’a fait le cadeau d’un petit neveu tout chaud, mais mon petit frère Paul (et sa jolie Lucie).

(mon premier bébé qui a un bébé, cherchez l’erreur… on me glisse dans l’oreillette qu’à 29 ans on n’est plus un bébé, mais je ne souscris pas… Paul reste mon premier bébé, un point c’est tout !).

Pourquoi le King ? Parce que j’ai un humour ravageur… son prénom ayant à voir avec les chevaliers de la table ronde tout ça tout ça, parce que c’est mon opéra de Purcell préféré et que comme on va lui faire la vanne jusqu’à ses 20 ans, autant le mettre tout de suite dans le bain…

J’avais bien sûr prévu de lui faire un cadeau fait-main et personnel, mais cette fois je me suis un peu laissée emporter par mon enthousiasme… j’ai embarqué tout le reste de la famille (et chez moi, ça fait du peuple…).

J’ai donc lancé l’idée d’un livre-découverte en tissu, un imagier tactile où chacun aurait sa page : les parents, sœurs (dont moi), neveux et nièce et « cousins presque frères » du papa du bébé (mon frère donc si vous me suivez toujours…).

Bien-sûr tout le monde a tout de suite répondu présent (ce qui m’a gravement coincé par la suite quand j’ai douze mille fois regretté ce dans quoi je m’étais hasardée…).

Et c’est le week-end dernier que nous avons réussi à nous retrouver presque tous (12 sur les 16 participants) pour un « pique-nique de bienvenue » à Arthur, j’avais fini le livre la veille du départ à minuit…

 

Alors, l’imagier du King, au final c’est quoi ?

Un « livre » en tissu de 20 pages, 18 animaux (le thème, histoire de ne pas partir trop dans tous les sens), 16 participants, 74 tissus différents (oui oui !!!), de la peinture textile, 5 pochoirs, 3 fleurs de feutrine, de la laine cardée, du thermocollant doré, un grelot, de la laine mèche, 1 pompon, 1 perle, des appliqués, des contre-appliqués, 4 pressions, de l’organza, 22 broderies main, 23 broderies machine, du velcro, 18 pages de papier transfert, 8 rubans, 1 dentelle, 4 boutons, de la feutrine, une imprimante, 2 machines à coudre (une des 2 refusant de coudre le cordonnet pour la reliure), une brodeuse, une surjeteuse, un fer à repasser et DES dizaines d’heures de travail…

Comme je suis morte de fierté du travail que j’ai fait (autant le dire tout de suite, de toute façon ça se voit trop…) et que je veux que chaque page aie le traitement qu’il se doit,  j’ai décidé de faire un article par animal… (ce sera plus digeste de toute façon, et ça me donnera l’impression que mon blog est actif ;-)…)

Aujourd’hui vous n’aurez donc que la couverture : (pour les détails il faut cliquer sur les photos, chaque photo s’affiche toute seule dans un premier temps et si on clique une deuxième fois elle s’agrandit)

(mais les plus malins auront déjà repéré la vidéo sous l’onglet « photos » en haut à droite…)

La couverture est cousue dans un velours ras imprimé, sur lequel j’ai réalisé un contre-appliqué « carré » en « moumoute » crème. Les petites oreilles et le museau sont en jersey. Les mots « Drôle de zoo »sont écrits en laine mèche que j’ai d’abord collée avant de la fixer à la main avec du fil ton sur ton (je voulais quelque chose de plus discret mais au final on dirait comme un genre de long saucisson…). Le nez est brodé à la main et les yeux sont des petits boutons que j’avais en stock.

Bon, je sais, mon ours ne ressemble pas trop à un ours…

J’ai travaillé chaque page comme une « entité » en cherchant à chaque fois à la doubler au verso avec un tissu représentant l’animal « déssiné » au recto (oui, j’ai passé quelques heures à chercher… j’avais certains tissus-animaux de stock et j’ai acheté les autres spécialement pour le projet).

voilà donc le verso de la couverture (tissu trouvé chez Mondial textile):

Après avoir un peu galéré pour la reliure (ça en fait des épaisseurs!) je l’ai recouverte avec un « cache » en sergé brun, que j’ai cousu à la main à petits points coulés histoire d’habiller le carnage…

La suite… bientôt 😉

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Tristesse

2014 commence très mal chez nous.

Mon mari et moi n’avons désormais plus de grand-parents.

Ma tricoteuse de chaussettes préférée n’est plus… Je vais devoir apprendre à les faire moi-même, ce sera ma façon de penser à elle…

Rose de mon jardin éclose au mois de décembre, drôle d’hiver…

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Mijotée de pissenlits au coulis de terre sur son lit de coquilles d’escargots

« Vous reprendrez bien une tasse de sable ? »

Et oui, cet été « la saison » de la dinette de plein-air a battu son plein et nous a valu quantité de fabuleux repas…

Et pas question de se débiner, notre cuistot en chef restant calé auprès de nous à vérifier que nous « mangions » bien ses mets, juste pour pouvoir… nous en resservir un autre…

A la base il y avait une mère culpabilisée de voir sa fille s’éclater avec le sable à la mer et qui ne voulait pas d’un bac à sable à la maison parce que ladite mère a la phobie de tout ce qui crisse, glisse et scroutch par terre sur le carrelage…

(si vous me voulez du mal, faites juste tomber vos miettes de pain au bas de la table, ça suffira… psychopathe, moi?).

Bref, le bac à sable traditionnel c’était pas compatible avec mes chakras.

C’est alors qu’une amie (entre autre directrice de la crèche où Alice a grandi) me dit nonchalamment : « Chez moi les bacs à sable sont sur pied, au moins on en retrouve pas jusque dans la culotte et les petits ont le plaisir de jouer quand même. »

Ben oui, je n’y avais pas pensé toute seule…

Alors un petit tour inspirant sur Pinterest plus tard, je dessine des plans que mon beau-papa s’empresse de mettre en œuvre (je crois qu’il ferait n’importe quoi pour sa seule et unique petite fille…) et Tadahhh … nous voilà désormais contraints à manger des pâquerettes… y’a pas de justice, moi je vous dis…

Mais sinon, ce qui est chouette avec Grand-père, c’est qu’il ajoute toujours des tas de petits détails auxquels on n’avait pas pensé (enfin, moi…) : petite estrade devant en attendant que la demoiselle grandisse, pieds réglables (la terrasse n’est pas encore faite et notre vieux béton est en pente), plan de travail légèrement incliné vers l’avant pour que l’eau de pluie ne stagne pas… du travail de pro quoi !

Planches de récup’ de notre ancien meuble télé entièrement désossé, « bacs » à eau et à sable d’un lot de vieilles marmites chinées, plaques de cuisson faites de vieux dessous de plats métalliques chinés eux aussi, petite étagère rouge achetée une bouchée de pain dans une solderie (mais qui ne supporte pas très bien la vie au grand air) vieille vaisselle et dinette de tout poil, petite fille authentiquement ravie…*

La « cuisine » a vocation à rester sur place et a déjà passé tout un hiver dehors, avec une bonne couche de vernis, elle n’a pas trop souffert.

* Edit : depuis que j’ai pris ces photos, la terrasse a été terminée, l’étagère rouge a été changée et deux robinet « pour faire vrai » ont été donnés par un ami plombier… je ferai la « mise à jour » dès que le temps le permettra à nouveau…

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eho, y’a quelqu’un ?

Et bien alors Claire, tu dors ?

Non, je cours !

Alors il y a eut dans l’ordre:

# Une semaine en amoureux à Strasbourg (peut-être plus de photos un peu plus tard), que du bonheur !

encore merci à grand-père et Maminette d’avoir gardé les enfants

# Une cousinade sous le soleil :

32 cousins, cousines, oncles, tantes, enfants, parents… 5 apéros à rallonge, 5 repas gastronomiques, 2 nuits très très courtes (et un brin agitées…), 1 partie de pêche mémorable (sauf pour Noé qui n’a rien pris et dont la vie est officiellement « pourrie »), au moins 10 parties de foot et rugby (pas moi hein, on est bien d’accord…), environ 1350 km sur 3 jours, un départ à 4h du matin, un retour à minuit et demie, un bouchon à la frontière, quelques balades à pied, une visite de ruines romaines, 2 salles de bain pour 30 et un WC bouché (hum), au moins ça de grandes discussions et au moins autant de franches rigolades,

bref, une quantité de bons souvenirs et le Rdv pris pour remettre ça l’année prochaine…

# 3 spectacles de fin d’année :

maison de quartier pour les cours de guitare de Mattis, rafraîchissant ;

école de Noé,où Noé, fidèle à lui même, a tout fait pour se planquer parce que « c’est trop la honte un truc pareil », le seul aussi qui perd son costume en montant sur scène… Noé quoi…

école d’Alice, premier spectacle, une petite mimi cracra terrorisée, des instits motivées (c’est toujours les maîtresses les plus chouettes à regarder en maternelle…), et un papa devant nous complètement à fond qui a mis un peu de piquant dans nos photos (comprendre qu’il est dur d’en trouver une où il ne prend pas toute la place, debout, en train d’applaudir ou de lever les pouces pour encourager son rejeton, à fond aussi, il faut bien le reconnaître…)

# Un autre W-E familial, à la maison cette fois :

2 frères, une sœur, un beau-frère et un neveu-chou, du blabla, des parties de foot (toujours sans moi), plusieurs cache-cache (« ayééé, on est caché derrière l’arbre… »), un chouette film vu ensemble affalés sur le canapé, des frites (« belges, une fois »), une tarte à la rhubarbe et une pommes/fromage blanc, un risotto poulet-chorizo, des fraises et des marshmallows trempées dans le chocolat et la chantilly, des dizaines de thé, café et tisane (et oui, addiction familiale)…

# Mais aussi, de la couture, du tricot, du crochet (ben oui, maintenant je fait la maline…), des protos, une commandes un peu dingue

Alors, non, je ne dors pas (essayez donc de faire tout ça en dormant !)…

Par contre, si juin m’avait terrassé l’année dernière, je me suis promise de ne plus me laisser faire, cette année c’est moi qui lui tord le cou !

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HSE # 13 – Pirates, sirènes, étoiles et petites contradictions en famille…

Ce billet aurait aussi pu s’appeler « ma mère est prise de tête »

(mais ma pauvre mère à moi se serait encore demandée ce qu’elle a encore fait…).


1. Pirates et sirènes :

c’est le thème qu’avait choisi cette année le journal « Le soir » pour son 55 ème (!!!) concours de dessin d’enfants.

(Un clic pour agrandir les photos)

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2. Étoiles :

c’est ce qui brillait plein les yeux de mon Noé quand il nous a annoncé que son dessin (fait en classe) avait été sélectionné parmi 7514 autres dessins et qu’il était le 22 ème de sa catégorie (3, par tranche d’âge, 7-10 ans en l’occurrence).

Bien sûr, le plus beau jour de sa vie (dixit l’artiste)

La remise des prix avait lieu cet après-midi au Wolubilis à Bruxelles…

3. Contradictions :

(ou « prise de tête », c’est selon)

Ben oui, moi j’ai du mal avec le principe du concours, surtout entre artistes (même en herbe)

c’est totalement à l’encontre de ce que j’essaye d’inculquer à mes enfants, on ne dessine pas pour gagner (!!!???).

Malgré une organisation hyper huilée, très pro (le mieux qu’on puisse faire pour ce genre d’événement je pense : petit gouter, speech pas trop long, remise des prix pas trop ronflante, expo accessible et dessins bien mis en valeur), et bien moi j’ai pas aimé.IMG_5881

En plus d’un argument douteux (compétition dans l’art), j’ai trouvé l’ensemble un brin sexiste : pirate pour les garçons, sirène pour les filles (même si je sais pertinemment que moi à 10 ans, j’aurais évidemment dessiné une sirène et pas un pirate), en cadeaux (entre autres, parce que là c’était carrément noël) une paire de jumelles pour les gars et un coffret de maquillage pour les filles, hum…

je suis sûrement encore sous l’influence du doc vu sur arte cette semaine « la domination masculine » (une vrai claque, à voir absolument), mais bon…

bof… je ronchonne.

Les dessins étaient mis en vente au profit d’une association qui aide les enfants en difficulté, ok ça c’est chouette, mais franchement je doute qu’aucun dessin ai été acheté par de vrais inconnus, ou comment nous faire acheter 14€ (tout de même!) un dessin de notre propre enfant, re-bon bof…

oui, je sais j’ai mauvais esprit.

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Mais voilà, mon pirate à moi il était si fier de lui, si content de recevoir de si beaux prix, si heureux de savoir que la vente de son dessin irait aider des enfants en difficulté (pour une fois qu’il est de l’autre côté de la barrière, lui, mon grand dyslexique…), que moi j’ai fait semblant de ne rien penser du tout et que je me suis assise sur mes idées bien politiquement correctes pour savourer cette belle après-midi de printemps avec mon grand gagnant.


Alors rien que pour ça, ne crachons pas dans la soupe, merci la maitresse de Noé (que par ailleurs il adore, autant le dire)…

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HSE #12 – Ma mère est une catcheuse…

Chuck Norris Enfin je suppose que c’est ce que je dois comprendre de la dernière production artistique de mon cadet …

Voilà ce que j’ai trouvé hier gentiment déposé sur mon oreiller, si vous y trouvez un sens caché faites moi signe…

Dans tous les cas,

Chuck Norris n’a qu’à bien se tenir !!!

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Tout doucement

Tout doucement reprendre le fil…

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Quelques jours (semaines) de pause, entre joies et chagrins, entre amis et famille, rencontres et départs, quelques jours déjà que mon cœur glisse sur des montagnes russes.

Deux êtres chers nous ont quittés en très peu de temps, mais je dois reprendre le fil de mes idées, le fil tout court, reprendre mes aiguilles et m’y remettre… parce que c’est ce que j’ai de mieux à faire.

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HSE # 11 – Voyages extraordinaires

Un dimanche hors du commun.

Nous avons visité le futur du passé…

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IMG_5463 IMG_5470 (l’Atomium à Bruxelles, construction visionnaire érigée pour l’exposition universelle de 1958 – après bientôt 10 ans de belgitude, il était tant de le visiter).

Ma fille a fait une croisière, passant d’une fusée de l’espace à un paquebot de luxe…
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Mon fils a chevauché un poulpe géant et une sauterelle en cuirasse…

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(Plaisirs d’hiver à Bruxelles sur la place Sainte Catherine, le plus beau carrousel que j’ai jamais vu, un voyage à lui tout seul, entre Jules Verne et poésie baroque)

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Ps: La réponse à la question du dernier article s’est glissée par ici.

Alice posait dans la plus haute boule de l’Atomium (devant une file de touristes attentifs… un vrai shooting quoi!)

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Happy Sunday Evening # 9 – Oyez messires et gentes dames

Mon amie Laura exerce le très dur métier de châtelaine… enfin presque…

Dans la vraie vie le château de Vêve, dont elle est gestionnaire, n’est bien sûr pas le sien, mais elle l’aime et le bichonne « son » château.

Il faut dire qu’on a fait pire comme cadre de travail.

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Par exemple, quand il fait beau, elle sort son bureau sur la terrasse (si si, cette terrasse là, la grande devant où il y a les cavaliers) et elle travaille devant ce triste paysage (les moines en moins…)… ouais, bof, pas mal…IMG_5179

(J’ironise mais on est bien d’accord que sa fonction est un tout petit peu plus sérieuse que ce que je veux bien en dire, je ne voudrais pas non plus qu’elle ait des soucis avec monsieur le Comte…)

Toujours est-il que samedi soir elle nous avait promis une visite mémorable, et mémorable elle fut !

C’est à grand renfort de galons, passementeries, voilages et autres tissus d’ameublement que nous avons été mis dans le bain (comme les 410 autre visiteurs ! Balaises les couturières !) et Zou…

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A peine mis au parfum par un garde républicain que nous arrivions peu après la prise de la Bastille, nous voilà alpagués par des gueuses en haillons, puis presque enrôlés de force par un sergent véreux et ses gardes. Sauvés de justesse par la comtesse nous nous remettons de nos émotions à la cuisine avec une soupelette magique de dame Isabeau.

Et ainsi de pièce en pièce nous voyons se dérouler sous nos yeux une part de l’histoire du château (encore entièrement et superbement meublé !) et de ses habitants : les musiciens en répétition pour le bal, la marquise de la Tour du Pin (qui fut entre autre dame de compagnie de Marie-Antoinette), le comte Hilarion de Liedekerke Beaufort… chacun nous racontant un morceau de sa vie.

A la fin de la visite le pauvre diable qui nous implorait en hurlant de le sortir de son cachot ne nous a pas empêché de finir bien gentiment la soirée autour de la buvette et des pains-saucisses, parce que ça creuse les émotions !

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Les acteurs-amateurs de la soirée sont des habitants du village qui répètent toute l’année pour cette occasion, mais ils donnent habituellement leur spectacle au sein-même du village (qui est tout de même classé), c’était la première et peut-être unique fois que la représentation se donnait au château (pour je ne sais plus quel anniversaire).

La soirée était inoubliable et nous a donné envie de revenir pour visiter plus en détail le château lui-même (parce que finalement nous étions trop pris par l’aventure  et aussi un peu trop serrés pour vraiment pouvoir en apprécier toute la richesse) et pourquoi pas le parcours dans le village de Celles l’année prochaine!

Un très beau saturday evening…

édit1 : J’avoue, j’ai triché, cette visite a eu lieu samedi de la semaine dernière mais je n’avais pas eu le temps de rédiger l’article.
édit2: Je n’ai pas de belles photos en intérieur… point d’image de notre parcours… c’est bien dommage, les costumes et les mises en scène étaient à la hauteur.

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