Un imagier pour le King… #15. La poule

(Le préambule est ici)

La poule de Jean.

Aujourd’hui on passe du physicien à l’éléctro-chimiste…  les vrais artistes de la famille quoi ! 😉

Comme je l’ai déjà un peu expliqué ici (clic), Jean voulait dessiner une souris. Mais gentiment, il a bien voulu changer ses plans et a accepté de faire une poule. Encore une fois je suis bien contente, car je l’aime beaucoup cette poule, peut-être parce qu’elle est très différente de celle que j’avais pensé faire moi-même mais je crois surtout qu’elle m’invite au voyage…

Mon beau-frère a grandi sous un soleil bien plus généreux que celui de ma Normandie natale et je crois bien que sa poulette aussi… oui, je sais c’est hyper cliché (mais à force de me lire vous avez compris que je tombe facilement dans les clichés*…) mais chez moi, je n’ai jamais vu une poule comme ça… alors on dirait que ce serait une poule créole…

 

Regardez comme elle est coquette avec ses belles couleurs, on dirait qu’elle danse !

Lors d’un de mes cours de couture, une élève avait fait une robe de petite fille dans un très joli madras dont les couleurs me semblaient parfaites pour l’occasion. J’ai donc procédé a un troc de chutes (merci Virginie 😉 ) et j’ai pu en faire une jolie page (moyennant un petit raccord, car les pièces étaient toutes trop petites, mais ça ne se voit quasi-pas).

Sur du madras, quoi de plus joli que le blanc … et bien-sûr, une jolie bordure de dentelle (qui dormait dans mes tiroirs depuis trop longtemps pour que je puisse me souvenir de sa provenance…) !

Ensuite, j’ai cherché à prolonger le contraste couleurs/blanc.

La broderie machine vient du site de « La cocotte à carreaux » (un peu la moindre des choses pour une poule me direz-vous 😉 ), sauf qu’elle était trop grande, avec un œuf et un genre de nichoir. Il a fallu que je ruse pour ne garder que l’animal mais ça n’a pas été si compliqué que ça… ( je n’ai pensé qu’après à faire la broderie en premier et à placer le dessin par-dessus la partie qui ne m’intéressait pas, mais c’était trop tard…).

C’est une page que j’aime beaucoup, elle est finalement assez sobre et je trouve que le dessin est bien mis en valeur, et (à part les questionnements identitaires* 😉 ) je n’ai pas trop « souffert » dessus… c’est peut-être aussi pour ça qu’elle me plait tant !

 

Le dos vient encore de chez tissus.net

 

*En vrai cette fois ça m’a quand même un peu embêté, j’avais un peu peur qu’il se sente enfermé dans un cocktail « cocotier-zouk-ti punch » un peu relou à la longue… française à l’étranger (même proche) je sais ce que c’est d’être souvent étiquetée et ça peut être un peu fatiguant, j’ai fait un coup de sonde auprès de ma sœur qui devait me donner une réponse rapide… que je n’ai pas eue… donc, Jean, si tu me lis, … sans rancune… (et vois ça avec ta femme…)

 

 

La prochaine page sera le deuxième animal de mon papa : le cheval !

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Un imagier pour le King… #14. Le papillon

(Le préambule est ici)

Pas UN papillon… LE papillon ultime de Ludo !

Mon mari est quelqu’un de cérébral, calme et posé…  en apparence... mais regardez plutôt comment c’est dans sa tête quand il se laisse un peu aller !!! 😉

C’est vrai il n’est pas un grand dessinateur, et d’ailleurs au départ il était un peu réticent à l’idée de participer comme ça au projet

(il avait l’air de trouver que gérer mon hystérie et donner à manger à nos enfants quand leur mère ne faisait plus que coudre du soir au matin suffisait largement… ahum…)

c’était mal me connaitre

(et comme en fait il me connait très bien, il n’a pas résisté longtemps, il garde son énergie pour les choses importantes… 😉 )…

Il a donc décidé de faire un papillon, parce que « quand j’étais petit, j’aimais bien dessiner les papillons… », il s’est appliqué, y a finalement mis tout son cœur (et sa patience), et voilà… un papillon hallucinogène !!!

Même si je le trouvais joli et même un peu touchant par son côté frais, naïf et spontané, je n’ai pas pu m’empêcher de glousser sur le côté très … original de ce papillon aux couleurs acidulées mais surtout… asymétrique* !

Alors au moment de sa « mise en page » j’ai cherché un tissu bien typé années 70, du genre qui aurait pu servir de papier peint chez mes grand-parents… et j’ai trouvé… multicolore, aux couleurs un peu plus soutenues que celles du dessin en lui même (qui garde un peu de douceur grâce à l’utilisation des crayons de couleurs) mais tout à fait raccord quand-même. Et quoi de mieux que des fleurs pour ce bel insecte !

J’avais déjà prévu de réaliser cette broderie « 3D » trouvée au fil de mes recherches (chez la cocotte à carreaux, clic).

Je trouvais sympathique le principe de laisser les ailes libres et de ne fixer que le corps. C’était une utilisation nouvelle pour ma machine et une proposition encore inédite dans le livre. Par contre, je me suis rendue compte un peu tard que je n’avais plus assez de feutrine, et à ce stade de mon travail je commençais à être sérieusement charrette : impensable de se faire livrer, les délais étaient trop courts et pas vraiment le temps de courir Liège ou Namur pour faire les magasins susceptibles de m’en fournir… C’est à ce moment précis que ma chère voisine (férue de couture elle aussi) est passée à l’improviste pour tout à fait autre chose… gnark gnark gnark… « Dis-moi Miléna, tu n’aurais pas un peu de feutrine chez toi par le plus grand des hasards… au cas où… on sait jamais… ce serait vraiment cool… » Et devinez quoi… elle en avait !!! Donc je pousse un soupir de soulagement, je traverse la rue dans un sens puis dans l’autre, et zou ! Sous le pied de biche la feutrine !

La broderie 3D est finalement moins compliquée à réaliser qu’elle n’y paraît, mais requiert vraiment de la minutie et surtout une matière qui se tient bien (d’où la feutrine), j’avais quand même fait des tests avec autre chose (polaire, intissé, jersey…) mais ça ne donnait rien de correct.

Pour le prénom, je me suis contentée de faire une broderie machine sur un autre morceau de feutrine (cousue ensuite comme une étiquette) dans des couleurs inversées.

Non seulement elle frise le psychédélique, mais il faut bien avouer que cette page pique un peu les yeux. Si j’avais vraiment pu choisir j’aurais pris des couleurs un tantinet moins vives, mais j’ai considéré que je n’étais pas en mesure de faire ma princesse…

(Ce qui est chouette c’est que très peu de temps après c’est moi qui ai pu dépanner ma voisine pour un point que sa machine ne voulait plus faire et la mienne bien… échange de bons procédés, moi j’aime ça!).

La petite Bannière où je dénonce les addictions du lépidoptère

(zavez vu j’ai du vocabulaire… qu’est ce qu’on ferait pas pour éviter les répétitions. Que la prof de français* qui me lit régulièrement, et me fait de temps en temps une juste remarque 😉  apprécie l’effort!…)

bref, la bannière disais-je était juste destinée à taquiner mon homme comme j’aime à le faire, mais je l’ai volontairement faite amovible… évitons peut-être les situations délicates « dis maman, ça veut dire quoi LSD? »… même si j’ai moi-même dû expliquer à ma fille qui a trouvé ça assez drôle et de conclure : « Quand-même papa, il a abusé avec son papillon… »

Le dos est un peu plus sage, et les papillons partagent la vedette avec des oiseaux mais j’ai considéré qu’il faisait l’affaire. Je l’avais acheté il y a déjà bien longtemps à un Stoffen spektakel à Namur avec l’intention d’en faire un kimono pour ma fille. Bien sûr, Alice n’a toujours pas son kimono… (mais je n’ai pas dit mon dernier mot !).

La prochaine page sera dédiée à la Poulette de Jean (non Marjo, je ne parle pas de toi…)

Vous remarquez que je n’annonce plus la suite d’un assertif « demain, c’est la poule! »… car oui, comme chaque année, Juin a accéléré sa course folle et je vais désormais prendre les jours comme ils viennent, avec ou sans le temps d’écrire l’article suivant… ça fera durer le suspense 😉

*Alors que je ricanais encore bêtement sur le dessin de mon mari, la dite prof est venu fissa à la rescousse de son beau-frère en brandissant un livre emprunté à la bibliothèque sur « L’asymétrie dans la nature » et dont la couverture montrait justement un papillon asymétrique (mais quand même pas comme le nôtre, restons sérieux !). Moi, je dis ça, je dis rien, mais je trouve que ma sœur a des lectures… étranges… 😉

 

 

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Un imagier pour le King… #13. Les flamants-roses

(Le préambule est ici)

Hier la canicule a eu raison de ma bonne volonté, il n’y a pas eu d’article, une chance que les températures soient plus respirables ce soir…

Et donc je vous avais annoncé les flamants-rose de… moi !!! Car, oui, réaliser le livre ne me dispensait pas de faire ma propre page 😉

Bien entendu, après avoir houspillé tout le monde sur les délais, j’ai fait mon « dessin » la dernière… et finalement tant mieux, parce que ça m’a permis de faire un échange de dernière minute. J’avais prévu de faire la poule pendant que Jean mon beau-frère avait choisi la souris. Le hic c’est que je ne trouvais pas de joli tissu pour une sourissette, alors il a accepté de changer d’animal et je lui ai cédé mon choix. (Mais on en reparlera à la page 15). Il restait à ce moment là le tissu flamants-roses que j’ai utilisé pour le dos. Quand je l’avais acheté j’étais certaine qu’Alice jetterait son dévolu dessus, mais rien à faire, elle voulait des paons et les a à peine regardés.

En ce qui me concerne j’ai choisi de faire un collage, il n’y avait que l’oiseau de Claudie qui reprenait cette « technique », et c’est amusant de voir à quel point nos résultats sont totalement différents !

J’ai commencé par chercher des motifs floraux sur Google image pour les imprimer. Je l’ai déjà dit, je suis assez primaire, qui dit rose, dit… roses !!! Flamants ou fleurs, même affaire…

J’ai découpé mes papiers pour en faire les silouettes de mes oiseaux, idem pour « l’eau », et après avoir tout collé en reprenant les détails aux marqueurs fins j’ai scanné l’ensemble. C’est tout.

Au moment où j’ai travaillé la page, j’ai trouvé dans mes affaires un petit coupon de tissu un peu exotique qui convenait parfaitement, ce serait un peu chargé mais tant pis, au moins ce serait tropical 😉

Comme je n’avais pas encore « collé » mes petites étiquettes quelque part, il devenait évident qu’elles iraient sur ma page (puisque j’en couds sur la plupart de mes productions « couturistiques », un genre de signature finalement…). J’ai donc brodé les mots un par un sur des tissus ROSES différents, avant de les transformer en petites « étiquettes » que j’ai insérées dès le départ sous ma couture de fixation au point de bourdon (que j’ai faite rose aussi pour l’occasion…). J’en ai profité pour y glisser aussi quelques rubans, histoire que le King puisse chipoter tout ça (comme on dit en belge…).

Il n’y avait besoin de rien d’autre, c’était largement assez chargé comme ça…

J’ai placé ma page derrière celle de l’oiseau à cause des couleurs comme à chaque fois, ce n’était pas idéal mais ça ne jurait pas non plus.

J’ai acheté assez du tissu du dos (toujours tissu.net) pour en faire un petit quelque chose à ma fille, espèrons qu’elle ne me mette pas encore un gros vent 😉

Demain, un papillon, mais sûrement pas un papillon ordinaire… (normal, c’est celui de mon chéri…)

 

 

 

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Un imagier pour le King… #12. L’oiseau

(Le préambule est ici)

Alors alors… et oui, c’est encore un volatile !

Comme je l’ai dit ici (clic) Claudie, ma belle-mère, avait d’emblée choisi l’oiseau, mais n’aimait pas sa colombe (je me demande toujours pourquoi…), elle m’a donc proposé ce collage à la place (et j’ai gardé les deux…).

Cet oiseau est en fait un assemblage de chutes d’un travail de mon papa qu’elle a récupérées et remises à sa sauce. Il s’agit à la base de feuilles de fibre de verre (qui servent normalement à recouvrir les murs avant de les peindre), elles sont colorées (à l’acrylique je crois, mais pas sûr), découpées et collées. La structure du matériau produit de très jolis effets de transparence.

Au risque de me re-re-répéter, ce projet aura été celui des surprises, c’est lui l’animal « alternatif » du livre, celui qui interpelle et fait causer, et il ne vient pas de la personne attendue… j’adore !

Encore une fois j’ai eu le sentiment d’avoir quelque chose de « précieux » entre les mains et je n’ai pas voulu le dénaturer

(et ce n’est pas parce que je dis ça à chaque dessin que ce n’est pas vrai, contrairement à vous lecteurs, qui trouvez probablement mes descriptions un peu pompeuses, à juste titre, il y avait pour moi dans ce travail une énorme dimension affective qui m’a fait perdre toute objectivité j’en ai pleinement conscience… entre la confiance que me témoignaient les uns en me confiant leurs « œuvres » et la volonté de faire vraiment plaisir aux destinataires, je me suis mise une fameuse pression, toute seule comme une grande…).

J’étais toute folle quand j’ai retrouvé dans mon stock un tissu un peu transparent, imprimé de pastilles bleues, vertes, beiges et orangées, rebrodé de branches et de petits oiseaux (plutôt des hirondelles mais ne soyons pas trop exigeants), une évidence !

Il a quand-même fallu que j’entoile ma page parce que le tissu était trop fin pour supporter des broderies supplémentaires et qu’on voyait les coutures de montage à travers, ce n’était pas joli.

J’ai gardé l’idée des pastilles et de la transparence en appliquant des ronds d’organza bleu ciel et abricot (en réalité des petits sachets à dragées trouvés dans le rayon mariage d’une solderie). Je n’avais pas trouvé d’organza vert, qu’à cela ne tienne, je broderai le prénom dans cette couleur-là !

J’aurais aimé emprisonner de petites choses sous mes pastilles, mais je n’ai pas trouvé quoi, et j’avais peur que ce ne soit pas assez solide (hors de question que mon neveu avale des perles qui s’échappent par exemple). J’ai donc laissé l’ensemble comme ça.

Au vu des couleurs, la place derrière les chiens n’a demandé aucune réflexion, c’était comme fait pour…

 

Au dos, j’ai mis un joli tissu que j’avais acheté pour un de mes ateliers et dont il me restait suffisamment (encore tissus.net)

Demain, on reste dans les plumes, c’est le tour des flamants roses…

 

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Un imagier pour le King… #11. Les chiens

(Le préambule est ici)

Jean-François a choisi les chiens, qu’il a dessinés à 4 mains avec sa douce Clémence…

Ils sont les seuls à avoir pris ouvertement modèle sur du connu, et ça ajoute encore à la diversité du projet, mais surtout, ils sont les seuls à avoir glissé dans leur dessin des messages, pas subliminaux du tout…

Et donc nous voilà avec des dalmatiens sans taches, soit, mais surtout, un petit chien geek sur son ordi couvé par l’œil fier de son papa et le regard un peu résigné de sa maman…

Comment dire… image prophétique ? En tout cas, futur bien possible… Il y a de grandes chances pour que le King soit initié directement par son papa aux jeux de console, de « Metal gear » et autres « Leagues of Legends » (son auto-cadeau pour ses 29 ans étant quand-même une Ps4, après avoir longtemps résisté…) et malheureusement, je crains que Lucie ne soit pas de poids face à cette probable coalition… on verra bien…

(Après avoir pas mal geeké ensemble, Jeff a arrêté de jouer à un moment déterminant de son cursus universitaire, ce que son cousin Paul n’a pas fait lui, peut-être s’agit-il d’une petite pique d’un désintoxiqué envers un multirécidiviste 😉 … côte à côte sur le canapé, je les revois, chacun sur son pc pendant des heures, ne s’arrêtant que pour laisser leurs ordinateurs refroidir avant une probable implosion ou explosion 😉 … toute une époque…)

Question couture, j’avais en ma possession 2 tissus différents avec des chiens, en réalité les 2 mêmes, mais dans des tons différents, un gris-beige et un franchement multicolore. J’avais décidé d’utiliser les 2, en fonction du dessin quand je le recevrais.

Le moment venu, j’ai donc choisi de garder le flashy pour le dos et décidé de rester dans du neutre et sobre pour l’avant. Après il fallait trouver quoi en faire…

J’ai commencé par coudre le dessin sur un tissu au motif « grain de riz » très doux et discret, et puis j’ai cherché… après quelques temps de réflexion, m’est venue l’idée de fabriquer des petites « figurines » à disperser par-ci par-là, amovibles et interchangeables. C’était parti !

J’ai donc  procédé en 4 épaisseurs : en dessous une feutrine grise doublée de stabilisateur à broderie dans laquelle j’ai fixé la partie mâle des pressions, au dessus le tissu découpé autour d’un petit chien, renforcé lui aussi par de la vlieseline thermocollante. J’ai ensuite tout superposé en emprisonnant la pression, et j’ai piqué à tous petits points les contours. Seulement après, j’ai redécoupé le long de mes coutures avec des petits ciseaux pointus, et ma foi, c’est assez propre et ça a l’air solide …

Il ne restait qu’ à fixer les parties femelles des pression pour répartir ma petite meute et écrire le nom des dessinateurs. Je l’ai fait à la brodeuse sur un tissu à part que j’ai retaillé à la manière d’une étiquette.

Bien sûr, comme pour Marjolaine, il était hors de question d’écrire JEAN-FRANÇOIS en entier !!! Non mais y a pas idée de donner des prénoms aussi longs !

Elle m’a donné un peu de fil a retordre cette page, quelques essais sont partis à la poubelle, mais je trouve que ça valait la peine de s’arracher un peu.

En regardant bien le tissu du dos vous retrouverez les petits « personnages » dans d’autres couleurs…

Demain, je parlerai de la deuxième proposition de Claudie, mais je laisse le suspense entier…

 

 

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Un imagier pour le King… #10. Le raton-laveur

(Le préambule est ici)

Le raton-laveur de Noé.

Au départ, c’est Claudie qui a suggéré le thème du bestiaire, j’ai trouvé que c’était une bonne idée alors je l’ai imposé (faut bien cadrer un petit peu ma bonne dame…). Certains ont trouvé tout de suite l’animal qui leur ferait plaisir, mais d’autres ont demandé un temps de réflexion.

Pendant ce temps (de réflexion), je me suis rendue compte que j’avais quand-même à la maison beaucoup de tissus avec des animaux, dont certains déjà choisis. C’est à ce moment-là que je me suis rajoutée la contrainte supplémentaire de doubler chaque page avec son propre motif pour en faire un tout cohérent.

J’ai dû revenir sur ce choix un peu plus tard pour privilégier l’harmonie des couleurs et des ambiances, mais à ce stade j’y croyais encore 😉 … c’est donc en toute logique que j’ai alors fait une liste de ce que j’avais déjà dans laquelle les indécis devrait maintenant choisir.

Mon cadet faisait partie des retardataires mais ne l’est pas longtemps resté, dès que j’ai eu prononcé le mot raton-laveur (parce que oui, j’avais de stock du tissu raton-laveur, ne me jugez pas…) il m’a arrêté en disant que c’était bon, il voulait le « racoon ».

Mon fils Noé, c’est un peu Papi Gégé 2.0 …  il ne fait que dessiner, n’envisage que ça et prétend ne savoir faire que ça.

Du haut de ses 16 ans il rêve encore de vivre de son art, et comme disent les princesses Disney : crois en tes rêves petit… (on verra ensuite… on n’est jamais à l’abri d’une belle surprise…).

Pourquoi 2.0 ? Parce que, comparé à son grand-père, Noé utilise plus la bombe de graph que le pinceau et surtout (sauf quand il est en classe et qu’il est obligé de dessiner sur ses cours ou sur sa table, ahum…) il travaille de plus en plus sur photoshop et sa tablette graphique (auto-financée par de longues économies, et prunelle de ses yeux).

Je savais bien que Noé dessinerait son raton en version numérique directement mais, connaissant le coco, je m’attendais vraiment a une bestiole de BD ou tout à fait décalée… jugez par vous-même… Le plus mignon des ratons avec sa ptite boubouille !!! (j’ai encore une fois été bluffée, ce livre aura au moins servi à me surprendre, page après page, il faut se méfier des idées préconçues…)

Noé adore les illusions d’optique, les contrastes, le noir et blanc (sans être gothique pour un sou, il s’habille presque exclusivement en noir et blanc), avouons-le, le raton était fait pour lui (je n’y avais juste pas pensé) ! Cette constatation faite, mon travail s’est imposé tout de suite… il fallait rester dans le contraste, utiliser des gradations de gris, ce serait parfait pour ajouter une ambiance graphique inédite dans le livre et finalement un visuel indispensable !

Le fond en velours babycord à petits pois, m’a suggéré les « bulles » que j’ai travaillées en appliqués pour les mots et en contre-appliqués pour la bestiole. (Et je sais que, depuis qu’elles en ont fait, au moins mes élèves ne me jugeront pas sur l’arrondi de mes coutures courbes…)

Les mots ont été réalisés à la brodeuse.

Il était logique de placer cette page derrière la colombe, puisque le tissu aux « pigeons » reprenait le dégradé et collait parfaitement à l’ambiance.

En toute modestie, Noé trouve que sa page est la plus belle… mais prétend que c’est à cause des couleurs seulement… 😉

Malgré ses couleurs (douces) j’ai gardé mon tissu d’origine (tissus.net) pour le dos.

Demain, Les chiens, Jean-François et Clémence ont travaillé à 4 mains…

 

 

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Un imagier pour le King… #9. La colombe

( Le préambule est ici)

Au départ Claudie avait choisi un oiseau, mais elle ne m’avait pas précisé lequel. Finalement ce fut une colombe.

Claudie prétend ne pas être une artiste… elle s’arrange pour rester un peu cachée derrière l’ombre de son prolifique mari… mais je ne suis pas du tout convaincue par cette histoire là…

De mémoire (qui remonte à quelques dizaines d’années quand-même…) j’ai toujours vu ma belle-mère bidouiller dans son coin… En plus d’être une tricoteuse hors pair, vraiment, je l’ai vu faire (défaire et refaire aussi, parce qu’elle est rarement satisfaite de son travail) des tas de choses, à sa manière, pour voir et essayer, sans prétentions… du tissage, du crochet, du macramé, je l’ai vu jouer avec des tissus, des coquillages, des carcasses de stylo (!!?), des boutons, des perles, des plantes du bois… toutes les matières et les formes, pour en faire des sacs, des rideaux, des abats-jours et j’en passe…

Alors pour moi, oui, Claudie a quelque chose d’une artiste. Encore une fois elle se cache peut-être un peu derrière une sorte d’artisanat, derrière son statut d’instit de maternelle aussi (« c’est juste pour l’école… »).

Et justement, elle a la patience et la pédagogie de la maitresse, l’application aussi ! (Quitte a refaire 10 fois son dessin s’il le faut, parait-il..)

Indiscutablement elle fait partie de ces quelques femmes qui m’ont guidée et accompagnée dans le monde addictif et incroyablement riche des travaux d’aiguilles et de la « motricité fine »  ( 😉 ça c’est pour la maitresse…).

Alors que mes deux grands-mères et ma mère m’envoyaient gentiment paître malgré mon insistance sous prétexte que j’étais trop petite, c’est elle qui a pris le temps de m’apprendre à tricoter quand j’avais 5-6 ans (et pourtant… elle gauchère et moi droitière, je ne vous raconte pas l’exercice mental… 😉 ), c’est elle qui m’a appris à lire aussi, mais ça n’a rien à voir…

Même si j’avais des grand-mères plutôt atypiques, elles avaient une approche très traditionnelle des travaux d’aiguilles (il y a des choses qui se font et d’autres qui ne se font pas, « oh mon dieu, tu as monté ta patte de boutonnage à l’envers »…), au contraire Claudie est un pur produit des années 70 : trop jeune pour avoir fait la révolution mais tout a fait dans sa continuité, nourrie à « fait-main » et surtout à l’incontournable « 100 idées » elle ne se soucie pas des codes et fait les choses comme ça lui plait ! ( Je vous raconte pas les pulls qu’elle tricotait quand j’étais petite… de vrais morceaux de bravoure ! Formes parfois étranges et fils qui ne l’étaient pas moins, un style très… personnel quoi… 😉 il faut absolument que je retrouve des photos !).

Elle m’a montré un chemin, sûrement sans le savoir.

(Et si je sais ce que je dois à ma mère, je sais aussi que ce n’est pas du tout dans ce domaine… hormis un infini respect pour le travail des autres et un gout certain pour les belles choses, les travaux manuels et elle… c’est pas vraiment le grand amour…).

Bref, Claudie à dessiné une colombe.

Sauf qu’elle ne l’aimait pas sa Colombe, alors à la dernière minute elle a changé d’avis et m’a proposé autre chose (j’en reparlerai plus tard, genre page 12…). Le problème c’est que moi j’avais déjà coupé les tissus de ma page, deux tissus auxquels je tenais beaucoup et je n’avais pas du tout envie de les avoir « sacrifiés » pour rien ! J’ai un petit peu négocié et j’ai obtenu les 2 dessins ! On a considéré que les grand-parents du bébé auraient le droit à deux animaux, parce que c’est comme ça…

Et à moi, elle me plait beaucoup cette colombe, alors je l’ai très peu « décorée », j’avais peur de l’alourdir. C’est la première page du livre que j’ai imaginée et réalisée.

J’ai simplement rebrodé le rameau d’olivier dans un vert le plus proche possible de l’original, puis cousu une petite perle de rocaille dorée en guise d’œil et finalement j’ai aussi brodé le prénom à la main (en choisissant le orange du bec et des pattes, histoire que les mots soient bien visibles mais sans ajouter de couleurs inutiles).

 

Si j’aime beaucoup le tissu qui sert de fond, c’est déjà parce que je le trouve beau, mais aussi pour le projet à quoi il était destiné (et qui ne s’est pas fait… une robe de petite fille d’honneur pour un mariage qui n’a pas eu lieu, du moins pas comme prévu…), et enfin pour sa rareté, je l’avais acheté chez Nun studio  (anciennement C’est dimanche) juste avant qu’il ne soit sold out.

Pour le tissu du dos j’ai choisi des pigeons (un tout petit coupon déniché au Stoffen spektakel il y a plusieurs années)

oui c’est un tout petit peu moins classe mais c’est dur de rivaliser avec une belle colombe de la paix…

Demain, le raton trop mignon de Noé.

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Un imagier pour le King… #8. Le dauphin

( Le préambule est ici)

Philémon est assez cool dans la vie…

« Un animal pour Arthur ? Ok… je fais un dauphin… tiens, voilà ton dauphin maintenant je vais jouer… » … c’est tout.

Moi ça m’arrangeait pas mal un « poisson », parce que personne n’en avait encore choisi et j’avais très envie de caser mon sous-marin. Il me semblait plus facile de le faire dans la mer que dans la savane…

Pour tout expliquer, il y a quelques années (je pense 3 ou 4, si je fouillais dans mes papiers je saurais mais on s’en fiche) j’ai changé de machine à coudre pour en prendre une avec un module de broderie. Mon truc c’était surtout les appliqués et j’étais super enthousiaste sur les compétences de mon nouveau joujou.

Sauf que…

Sauf qu’en fait, même si c’est la machine qui brode, les appliqués réclament finalement beaucoup de manipulations et de réglages. Beaucoup plus que ce que j’avais compris et vu en démo. Résultat, si les motifs sont irréprochables, je ne gagne absolument pas de temps sur leurs réalisations et je trouve ça même un brin laborieux. J’étais particulièrement intéressée par le logiciel fourni qui permet de concevoir ses propres motifs en vectorisant des dessins personnels… je n’ai toujours pas mis le nez dedans… gros flop…

Heureusement, la machine en tant que telle est très très bien et je n’ai quand même pas regretté mon choix. Malgré tout, il me restait une légère frustration.

Avec ce projet de livre textile je me suis dit que c’était le moment ou jamais de me repencher sur la question !

Je me suis donc armée de patience, j’ai refait des essais et j’en suis sortie un peu plus convaincue que la fois précédente. Restait à perdre de longues et nombreuses minutes sur les sites web qui proposent des motifs, gratuits de préférence 😉  (mes neurones surbookés ne me permettant pas encore de me coltiner au logiciel…). J’ai trouvé la quasi totalité des broderies utilisées dans le livre sur le site de « La cocotte à carreaux » (clic) , dont celui du sous-marin qui m’a tout de suite tapé dans l’œil.

Après avoir fixé le beau dessin de Philémon sur une mer bleu lagon (à rayures, soit. Je ne vois pas où est le problème), je me suis empressée d’y ajouter mon appliqué, jaune comme il se doit… parce que « we all live in a yellow submarine, yellow submarine, yellow submarine! » (pour la chanson dans la tête toute la nuit, ou toute la journée, ne me remerciez pas, c’est cadeau!).

Malgré mes tests préalables, mon travail n’est pas irréprochable, j’aurais dû encore mieux stabiliser le fond, la dernière étape au point de bourdon a créé des petits plis disgracieux tout autour. Sur le moment ça m’a fort contrariée, mais bon, « On dirait que ce serait des vagues, ok? »

Et quitte à faire des vagues, autant y aller franchement, alors j’ai brodé ( à la main cette fois) le prénom du dessinateur en petits mouvements d’eau, les remous de l’hélice !

Si j’ai placé ce sympathique dauphin derrière le lion c’est pour les couleurs : le jaune de l’étoile de mer et du sous-marin, le bleu du cétacé et le brun des algues. En plus moi je vois des coquillages dans les motifs du wax. J’étais obligée 😉 …

Pour le dos du dauphin j’ai trouvé ce qu’il me fallait chez tissus.net )

Lors du pique-nique où le cadeau a été offert, un débat à fait rage : le « truc » sur le dos de l’animal, c’est un aileron (!!!????) ou la nageoire droite ? Mais comme l’intéressé principal ne nous pas pas éclairé sur la question, on ne peut pas discuter et mettre des buts en même temps, chacun y verra ce qu’il veut…

Demain, de la grande bleue au bleu de l’azur… je vous présenterai la colombe de Claudie.

 

 

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Un imagier pour le King… #7. Le lion

(Le préambule est ici)

Je l’ai déjà dit (ici), c’est Jude qui a choisi le lion tant convoité

(sachant qu’en plus de Léa, Mattis l’aurait bien pris aussi, rapport à Simba lui, il partage avec son oncle Paul le fait d’avoir vu « the Lion King » au moins douze mille cinq cent dix fois…)

Sauf qu’après avoir posé une option ferme dessus, il a décrété qu’il ne savait pas dessiner les lions… Jude quoi… heureusement sa maman sait comment s’y prendre, et moyennant un petit délai supplémentaire quand-même, j’ai reçu le plus beau, le plus doux et le plus souriant des lions !

Et franchement, il dessine vraiment bien les Lions ce petit cornichon 😉 … Je pense que Léa l’aurait fait plus sauvage et Mattis plus puissant, mais que je l’aime bien ce lion gentil avec son gros popotin et son énorme crinière rousse !

Comme d’habitude (ai-je envie de dire…) j’avais prévu autre chose pour le roi des animaux… j’avais imaginé travailler la crinière en étoile avec de la laine tout autour du « visage », et bien sûr j’avais sous la main un autre tissu !

Mais cette crinière est si belle avec ce volume et ce mouvement, il m’aurait été impossible de la respecter en mettant mon idée à exécution ! Ma laine a donc atterri à l’autre extrémité de la bête, et j’ai fabriqué un pompon pour le bout de la queue.

Le lion est le seul animal du livre que j’ai découpé. J’avais vraiment envie de ne garder que lui et son air bonhomme.

Le tissu sur lequel il est fixé (au triple point droit en suivant le trait d’origine) était rangé dans un rayon plutôt japonisant chez mondial textile (entre origamis, motifs de broderies sashiko et carpes koï…) mais moi j’y ai vu les herbes de la savane…

Ensuite, je me suis « contentée » d’une suscription brodée à la main dans les couleurs de la page.

Je trouve qu’il se suffit à lui même.

Pour le dos, j’ai encore fait une association primaire et j’ai ressorti du wax…

L’autre tissu que j’avais nous proposait un lion de cirque dans un esprit tout à fait différent, il me semblait moins cohérent et je ne l’ai pas gardé.

Demain, le dauphin de Philémon…

je n’ai pas du tout fait exprès de les mettre à la suite, mais finalement, on ne sépare pas si facilement une paire comme celle-là… Tweedle Dee et Tweedle Dum…

En jaune sur la photo, le dessinateur de lion, canaille de mon cœur…

En rouge, le dessinateur de dauphin, fripouille de mon cœur… à suivre…

 

 

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Un imagier pour le King… #6. La vache

(Le préambule est ici)

Dans ma famille paternelle, pour ce qui est des Arts-plastiques, mon père incarne un peu la figure du Commandeur…

(et vas-y que j’te colle une comparaison d’intello, Don Giovanni sors de ce corps !…).

Il faut dire qu’en plus de leur avoir consacré une part de son cursus universitaire à un moment de sa vie, plus ou moins TOUT le reste de sa vie est pétri de ses pratiques artistiques… Allez jeter un œil chez lui, vous comprendrez assez vite (clic)… Pas un recoin de sa maison, de son jardin ni de ses fringues (que ma belle-mère essaie régulièrement de sauver de la tache de peinture fatale) ou de sa tête (ni de la nôtre du coup…) n’y échappe 😉 …

Et pour être honnête, hormis les petits qui se jouent des étiquettes, on m’a beaucoup posé la question, plus ou moins directement ou discrètement, l’air de pas y toucher… « et Gérard, il fait quoi? » « Papa, c’est comment ce qu’il a fait? »… La pression quoi…

Ce à quoi je répondais avec quelques variantes… « Ben en fait, c’est un peu déstabilisant… il a joué le jeu… il a respecté les codes, il m’a fait des animaux pour un VRAI imagier, du neutre et bien cadré… »… et là, scepticisme général… il faut dire la vérité : on n’est pas habitué à ce que Papi Gégé respecte les consignes…

Alors oui, même si on reconnait son style entre mille, la vache de mon papa est très sage et posée, voire distinguée, rien d’anormal dans un monde normal finalement… Il a même dégainé sa plus belle écriture d’instituteur à la retraite pour l’occasion !

La première surprise passée, je me suis mise au boulot.

J’ai très vite été très satisfaite de mon association avec le tissu du fond qui reprenait exactement les couleurs de la vache (une ancienne chemisette de Mattis et Noé, taille 10 ans), mais après, il m’a un peu coincé ce fond… je ne trouvais pas grand chose pour aller dessus.

J’ai fini par sacrifier la lisibilité pour la cohérence des couleurs et des motifs, de toutes façons, on sait que c’est la sienne… (et en plissant les yeux on arrive à lire 😉 ). Inspirée par notre festival de jazz autochtone (clic), qui battait son plein au moment où je l’ai cousue, j’ai eu envie d’une fête champêtre, d’une guinguette à flonflons.

Je me souviens parfaitement d’une affiche que mon père avait dessinée pour ce festival, il y a très longtemps. Et même si cette fièvre musicale qui saisit la ville de mon enfance tous les ans au mois de mai n’a plus rien de la fête rurale de ses débuts (presque mon âge quand-même !). C’est vraiment à cette ambiance que je pensais en cousant cette guirlande de fanions (de simples triangles, d’abord brodés à la main, puis doublés et fixés par un point de bourdon à la machine…). (Je me répète, je pars vite et loin dans ma tête…)

Le grelot c’est son instrument de musique… et même si je n’ai jamais vu de vache normande avec une cloche au cou, l’idée ne me choque pas trop. Et zou, ce livre ne sera pas que tactile, il sera sonore aussi ! (par contre, pour trouver un grelot correct j’ai quand-même dû acheter un collier pour chat dans une solderie et le désosser… le collier, pas le chat…). Inutile de préciser que j’ai vraiment sécurisé les attaches du grelot.

Pour le dos, vous imaginez facilement que tout ce que j’ai trouvé avec des vaches était kitch et moche, alors j’ai préféré lui donner un beau verger. De toutes façons, croyez-moi sur parole, c’est une vrai normande qui vous parle… une vache ça se trouve forcément sous un pommier !

Arthur arrive trop tard pour connaître le rituel d’aller chercher le troupeau le soir, au son des « tah thu, tah thu! » de son arrière-grand-père, pour ensuite s’assoupir dans les bruits ronronnants de la salle de traite et les odeurs un peu fortes de lait chaud… Mais cette part de mon enfance est bien là, dans ce dessin, et dans une grande partie de l’ADN de cette famille (et n’en parlez pas à Marjolaine, qui les aimait tellement ses « Meuh-meuh » qu’un de nos oncles lui avait fabriqué un pendentif avec une corne…), allez Arthur, demande à Papi Gégé, il te racontera les vaches…

Demain, direction la savane… le Lion de Jude !

 

 

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