Le mal-aimé
Partout j’entends, je lis, je dis la même lamentation : maudit juin!
Dans la vraie vie (ou au fil des blogs) les qualificatifs ne manquent pas : épuisant, exténuant, étouffant, éreintant, tourbillonnant, étourdissant, azimuté, overbooké, chamboulé, essoré, lessivé, fou, mais aussi hystérie, pétages de plombs, !(§ »&ù »#=à(!è!! de biiiiip de tonnerre de Brest, rythme endiablé, dernière ligne droite, marathon …
Partout la même course effrénée entre la fin d’année scolaire en forme de sprint, la fin des activités (examens, auditions et autres spectacles …), la fête d’école (où nous avons commis l’irréparable : arriver après le passage de notre fils, hum…) et le reste (chez nous ça veut dire travaux, déplacements de monsieur, commandes à honorer, gastro)…
Malheureusement je n’échappe pas à la règle, je finis l’année en miettes, sur les genoux, et last but not least j’ai promis à Noé de faire une fête à la maison avec ses copains de classe (euhh oui, j’ai invité toute la classe… inconsciente ou acculée?)
et je n’ai pas la moindre idée pour l’organiser (aucune, rien, nada !)….
Et pourtant, quelle injustice !
Juin n’est-il pas aussi le mois des fleurs, si généreuses en ce moment, n’est-il pas celui de mes fruits préférés…
entre deux averses…
Entre deux rdv (les premières « fournées », un bon début)…
Suis-je ingrate ou ce vilain mois essaye-t-il juste de se faire pardonner ?…
(de toutes façons il parait que c’est bientôt fini)
Biscuit de Savoie, chantilly et récolte du jardin : maigre riche consolation…