Un imagier pour le King… #5. Le singe

(Le préambule est ici)

Au départ, Léa aurait aimé le lion (rapport à son prénom…), mais le hic, c’est que le lion avait déjà été choisi par Jude, et chacun sait dans la famille qu’on ne négocie pas avec Jude…

Alors Léa a pris le singe.

J’ai beau savoir que ma petite sœur a ça dans le sang, elle est pudique avec ses réalisations artistiques et je ne la vois pas souvent à l’œuvre, en plus, il faut reconnaitre que ce qu’elle nous montre est souvent beaucoup plus… conceptuel… (peut-être la contrepartie de 5 années de brillantes études aux Beaux-Arts 😉 …), alors oui, je dois l’avouer… j’ai été bluffée par son singe !!! Le coup de foudre !

Je le trouve drôle, spontané, lumineux, brillant, bref, hors de question de le dénaturer, il fallait être à la hauteur…

Comme je suis assez basique comme fille, avec le singe j’ai tout de suite pensé jungle, Afrique, soleil, couleurs, bananes… (oui, j’ai dit basique…)

Encore une fois, je gardais dans mes trésors des petits bouts de wax, précieux à mes yeux. Quand je dis petits bouts ce n’est pas pour rire, il s’agit en fait de chutes d’authentiques boubous (parfois un bout de manche avec son ourlet ou une épaulette…) récupérés « en douce » par une copine belgo-congolaise dans un atelier de couture du quartier Matongé à Bruxelles. Au départ j’avais été un peu déstabilisée par la « petitesse » des pièces de tissu et je n’avais pas su quoi en faire, mais persuadée que leur jour viendrait, je les avais précieusement gardées… leur jour est venu !

J’ai eu envie de « perdre » ce singe dans une jungle de tissus, et, à la manière de palmes multicolores, j’ai juste appliqué mes découpes au point droit. Pour avoir quelque chose d’un peu rustique j’ai volontairement laissé les bords à cru en les découpant simplement au ciseau cranteur. Je n’ai pas eu le courage de les effilocher un par un mais c’est un peu ça l’idée et je compte sur l’usure et les manipulations pour en venir à ce résultat…

Ensuite c’est Léa elle-même avec son « i » en banane qui m’a soufflé l’idée d’en ajouter d’autres. J’ai commencé par les dessiner et les broder, ensuite je les ai badigeonnées à la peinture textile et pour finir, je les ai contournées au point droit en emprisonnant une épaisseur de polaire et le ruban d’attache entre une couche de wax et mon dessin, toujours en laissant le bord à cru pour rester dans le style. je voulais un peu de volume et ça a fonctionné.

Honnêtement, je suis très contente du résultat.

(Encore une fois, j’avais prévu un autre tissu pour le dos, avec des petits singes bleus, verts et blancs… rien à voir, j’ai donc opté pour une simple polaire brune, qui m’évoque la fourrure du singe et ajoute une matière supplémentaire, à caresser…)

Demain, la vache… meuhhh

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Un imagier pour le King… #4. Le Hibou

(Le préambule est ici)

C’est Florent qui a choisi le Hibou.

Moi le hibou je l’avais imaginé très différent et j’avais déjà plus ou moins prévu ce tissu là (clic) pour le fond…

Alors quand j’ai reçu le dessin, j’ai dû revoir ma copie… il était beau, sombre, grave et majestueux (voire pas très commode…), il fallait quelque chose de noble et de nocturne !

J’étais contente de lui trouver cette flanelle brune à petits pois crème (tissu.net) pour le fond parce que ça ajoutait une texture de tissu supplémentaire, en plus elle m’évoquait une douce nuit veloutée (oui je sais, je pars loin dans ma tête des fois…).

Et pour le reste, l’inspiration est venue tout de suite ! (pour les détails, on clique 2 fois successivement sur les photos)

J’ai cherché comment lui ajouter une lune et des étoiles, et j’ai repensé à une paire de coudières thermocollantes à paillettes que j’avais achetée chez Hema pour décorer un vêtement d’Alice (genre: ça, clic). J’ai découpé ce qu’il me fallait et j’ai fixé mes petits astres au fer chaud et à la pattemouille. Je n’ai pas la moindre idée de la longévité de cette fixation, j’espère qu’Arthur ne leur fera pas la peau… (c’est le seul endroit qui m’inquiète, tout le reste a été hyper renforcé de façon à ce qu’il puisse vraiment jouer et expérimenter au maximum).

La fixation du dessin et la broderie machine au fil doré m’ont donné quelques suées. Je savais déjà (pour l’avoir déjà utilisé et avoir beaucoup pesté) que ce fil est infect à travailler : il se dédouble tout le temps, est très irrégulier (tout ce qu’il ne faut pas pour une brodeuse) et cerise sur le gâteau, il casse pour un rien. Mais bon, je suis têtue, je le voulais mon doré… je suis allée lentement et j’ai relâché la tension du fil. Au final il n’a cassé que 2 fois, et j’ai réussi à faire des raccords quasi invisibles, donc mission accomplie !

Je l’aime ce hibou!

Et parce que je balance tout (ces articles sont dignes de journalisme d’investigation ;-)…), je jette le pavé dans la marre, un scandale couve… mon Floflo avait « mendié » un petit supplément de délai parce qu’il n’avait pas de quoi colorier son hibou à la maison. Instituteur de son état, il m’a demandé d’attendre la fin du week-end (dead-line officielle) pour retourner bosser et… piquer les feutres de ses élèves !!! Moi je dis qu’on frôle l’abus de pouvoir et l’abus de biens sociaux… mais bon, on dira que c’était pour la bonne cause 😉

Maintenant j’ai l’air malin avec une seule coudière dorée… finalement je vais peut-être rester sur ma lancée et ajouter des étoiles et une lune sur le vêtement à décorer, Alice n’en sera pas moins contente…

(vue du dos, j’ai oublié la provenance du tissu)

Demain, le singe…

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Un imagier pour le King… #3. Le hérisson

(Le préambule est ici)

Aujourd’hui le hérisson de Marjo. 

Il a été déssiné en une fois, comme un brouillon. Ma soeur me l’a envoyé pour savoir ce que j’en pensais et je l’ai gardé tel quel, j’aimais beaucoup sa spontanéïté, le côté premier jet. Elle n’aimait pas les herbes vertes devant, moi si (je suis vilaine, je ne l’ai pas écoutée et je ne les ai pas effacées).

Dans les « consignes » j’avais demandé qu’il y ait un maximum de couleurs et elle a vraiment joué le jeu en ajoutant du bleu du gris et du violet dans les piquants. Associés avec le rose et le vert des plantes je me suis retrouvée avec un dessin très doux, le tissu fleuri aux couleurs « passées », vieux rose crème et olive s’est imposé comme ça.

(En plus elle m’avait déjà dit il y a longtemps qu’elle l’aimait bien, même si c’était dans d’autres tons : ici)

J’ai tout de suite eu envie de travailler le champignon, et l’idée de le feutrer à l’aiguille avec de la laine cardée a vite été mise en oeuvre (je n’avais juste pas exactement la même couleur que le dessin d’origine qui était un tout petit peu plus corail).

Ensuite j’ai fouillé dans mes trésors de guerre et j’ai retrouvé des fleurs en feutrine que Marjolaine m’avait elle-même données il y a plusieurs années (genre :« – j’ai cassé mon sac en laine, j’ai dû le jeter mais j’ai gardé les fleurs et je te les donne, tu sauras quoi en faire… » ben voilà, j’ai sû quoi en faire… il ne faut jamais jeter…et il en reste deux!).

J’ai fabriqué la troisième, avec une plaque de feutrine et du fil à broder, de telle manière à pouvoir écrire son prénom dessus (enfin… son surnom… c’est beaucoup trop long M A R J O L A I N E !!!…). C’était pas si facile mais elle fait à peu près illusion par rapport aux deux autres fleurs.

Il n’y avait plus qu’à écrire le nom de l’animal. Je l’ai fait à la brodeuse cette fois, directement sur le transfert.

Voilà (enfin, je dis voilà… c’est plus rapide à raconter qu’à faire…)

(le dos de la page)

Demain, Le hibou hou houuuuuu

 

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Un imagier pour le King… #2. Les paons

(Le préambule est ici…)

Le point de départ du livre, ce sont quand même les dessins des uns et des autres.

Il m’a fallu les « récolter » (mais je l’ai déjà dit, tout le monde y a mis du sien et m’a envoyé, qui son pdf, qui son scan, qui sa photo ou son fichier jpeg voire, l’original…) et les retravailler juste pour les mettre en miroir avant de les imprimer sur du papier transfert (j’ai utilisé celui-là, il est de bonne qualité, il faut juste repasser moins longtemps qu’ils le disent, sinon ça crame et ça brunit le dessin).

Bien sûr, sinon c’est pas drôle, notre vieille imprimante nous a lâchés juste au début du projet… mais bon, il aurait fallu en racheter une de toutes façons…

Une fois transférés sur un drap blanc j’ai redécoupé tous les dessins qui étaient alors prêts à être appliqués (au point de bourdon) sur leurs « pages » (un rectangle coupé dans le tissu que j’avais au préalable choisi pour chaque fond, là aussi, quelques heures de réflexion…). Une fois ce travail de base réalisé (avec déjà mon idée derrière la tête pour la plupart des animaux) je me suis donné pour objectif de « décorer » chaque page avec une technique différente ou en tout cas chacun sa particularité. Chaque page terminée a été doublée et surpiquée pour être bien solide.

Au départ j’ai posé les pages les unes sur les autres dans l’ordre ou je les travaillais, mais je me suis rendu compte que certains « dos » juraient vraiment avec la page suivante, c’est donc l’harmonie des couleurs que j’ai gardée comme critère pour l’ordre des pages (et non pas l’ordre alphabétique comme je pensais faire au départ…).

Voilà comment on en arrive aux paons…

(on clique 2 x successivement pour agrandir les photos et voir les détails)

 

J’avais tout de suite pensé au fond bleu canard à pois (un coton Mickaël Miller si je me souviens bien) à cause de la couleur, mais pour le reste… autant je trouvais le dessin de ma petite poulette très très beau, autant j’ai calé longtemps sur le traitement à lui faire subir…

J’étais partie sur un napperon en dentelle teint en vert olive que je voulais transformer en roue de paons mais ça n’allait pas, ensuite j’ai trouvé une vraie plume de paon, mais c’était trop grand pour rentrer sur la page et je ne voyais pas comment la fixer proprement et solidement.

Finalement, j’ai décidé de peindre au pochoir imitation dentelle, en reprenant les couleurs du dessin et un dégradé de bleu-vert. Et ça me plait bien.

J’ai aussi ajouté des broderies machines, en réalité des lignes droites de points fantaisie (donc réalisées avec une machine classique, pas la brodeuse).  Là je suis un peu déçue, parce que j’ai tellement joué sur le camaïeu qu’on ne les voit quasi-pas ( à part la jaune sur fond blanc), je me console en me disant qu’elles sont en relief et qu’elles jouent le rôle du tactile dans le livre 😉

Le prénom de la dessinatrice est brodé à la main avec du simple fil à coudre (en double quand même) pour rester très fin, dans le style de son écriture à elle.

(Le dos de la page – de chez tissus.net)

Voilà, demain le hérisson…

 

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Un imagier pour le King… #1. présentation

Après le Doudou à Tant’ay et Tweedle dee et Tweedle dum, voici le King !

Cette fois, ce n’est pas ma sœur cadette qui m’a fait le cadeau d’un petit neveu tout chaud, mais mon petit frère Paul (et sa jolie Lucie).

(mon premier bébé qui a un bébé, cherchez l’erreur… on me glisse dans l’oreillette qu’à 29 ans on n’est plus un bébé, mais je ne souscris pas… Paul reste mon premier bébé, un point c’est tout !).

Pourquoi le King ? Parce que j’ai un humour ravageur… son prénom ayant à voir avec les chevaliers de la table ronde tout ça tout ça, parce que c’est mon opéra de Purcell préféré et que comme on va lui faire la vanne jusqu’à ses 20 ans, autant le mettre tout de suite dans le bain…

J’avais bien sûr prévu de lui faire un cadeau fait-main et personnel, mais cette fois je me suis un peu laissée emporter par mon enthousiasme… j’ai embarqué tout le reste de la famille (et chez moi, ça fait du peuple…).

J’ai donc lancé l’idée d’un livre-découverte en tissu, un imagier tactile où chacun aurait sa page : les parents, sœurs (dont moi), neveux et nièce et « cousins presque frères » du papa du bébé (mon frère donc si vous me suivez toujours…).

Bien-sûr tout le monde a tout de suite répondu présent (ce qui m’a gravement coincé par la suite quand j’ai douze mille fois regretté ce dans quoi je m’étais hasardée…).

Et c’est le week-end dernier que nous avons réussi à nous retrouver presque tous (12 sur les 16 participants) pour un « pique-nique de bienvenue » à Arthur, j’avais fini le livre la veille du départ à minuit…

 

Alors, l’imagier du King, au final c’est quoi ?

Un « livre » en tissu de 20 pages, 18 animaux (le thème, histoire de ne pas partir trop dans tous les sens), 16 participants, 74 tissus différents (oui oui !!!), de la peinture textile, 5 pochoirs, 3 fleurs de feutrine, de la laine cardée, du thermocollant doré, un grelot, de la laine mèche, 1 pompon, 1 perle, des appliqués, des contre-appliqués, 4 pressions, de l’organza, 22 broderies main, 23 broderies machine, du velcro, 18 pages de papier transfert, 8 rubans, 1 dentelle, 4 boutons, de la feutrine, une imprimante, 2 machines à coudre (une des 2 refusant de coudre le cordonnet pour la reliure), une brodeuse, une surjeteuse, un fer à repasser et DES dizaines d’heures de travail…

Comme je suis morte de fierté du travail que j’ai fait (autant le dire tout de suite, de toute façon ça se voit trop…) et que je veux que chaque page aie le traitement qu’il se doit,  j’ai décidé de faire un article par animal… (ce sera plus digeste de toute façon, et ça me donnera l’impression que mon blog est actif ;-)…)

Aujourd’hui vous n’aurez donc que la couverture : (pour les détails il faut cliquer sur les photos, chaque photo s’affiche toute seule dans un premier temps et si on clique une deuxième fois elle s’agrandit)

(mais les plus malins auront déjà repéré la vidéo sous l’onglet « photos » en haut à droite…)

La couverture est cousue dans un velours ras imprimé, sur lequel j’ai réalisé un contre-appliqué « carré » en « moumoute » crème. Les petites oreilles et le museau sont en jersey. Les mots « Drôle de zoo »sont écrits en laine mèche que j’ai d’abord collée avant de la fixer à la main avec du fil ton sur ton (je voulais quelque chose de plus discret mais au final on dirait comme un genre de long saucisson…). Le nez est brodé à la main et les yeux sont des petits boutons que j’avais en stock.

Bon, je sais, mon ours ne ressemble pas trop à un ours…

J’ai travaillé chaque page comme une « entité » en cherchant à chaque fois à la doubler au verso avec un tissu représentant l’animal « déssiné » au recto (oui, j’ai passé quelques heures à chercher… j’avais certains tissus-animaux de stock et j’ai acheté les autres spécialement pour le projet).

voilà donc le verso de la couverture (tissu trouvé chez Mondial textile):

Après avoir un peu galéré pour la reliure (ça en fait des épaisseurs!) je l’ai recouverte avec un « cache » en sergé brun, que j’ai cousu à la main à petits points coulés histoire d’habiller le carnage…

La suite… bientôt 😉

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Mirabelle

Difficile pour moi de reprendre le chemin du blog, je dois me rendre à l’évidence, comme beaucoup « Instagram m’a tuer… »

Alors je vais surtout me contenter de photos, mais j’aime toujours l’idée de garder ici des traces de ce que je couds surtout quand je vois la bouille de ma poupette sur mes premières publications, le temps file et m’étourdit… (en même temps, je me suis tellement affligée de la « panne-pause forcée » de ce blog qu’il serait un peu malhonnête de le laisser en plan maintenant).

(Je vais reprendre le format de mon amie Cécile, aka « Ma cabane au fond du jardin »)

Fiche technique:

  • Blouse de type raglan à col Pierrot élastiqué
  • Tissu : Liberty Mirabelle bleu canard et coquelicot (acheté dans des temps immémoriaux, chez Shaukat je crois)
  • Taille : équivalent 8 ans
  • Patron maison (très très librement adapté de la blouse raglan des IPKids d’Astrid Leprovost)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qui change très fort la donne aussi, c’est la bonne volonté de mon « petit » mannequin, comment vous dire… il fut un temps où les scéances photos étaient un peu moins rock’n roll…

Extraits…

 

Ce qui est tout à fait certain, c’est que cette blouse aura des petites soeurs, au moins une…

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Jeux d’enfants – Sally Dress #2

Je remets le couvert avec une nouvelle « Sally dress ».

J’aime autant vous prévenir, vous allez en voir d’autres…d’ailleurs ma dernière résolution (oui je suis comme ça moi, je prends des nouvelles résolutions toute l’année…) ma dernière résolution donc, est de rentabiliser le plus possible chacun des patrons que je travaille en le réalisant au minimum deux fois, et franchement, certains modèles le méritent amplement, c’est le cas de Sally que j’adore.

Ce que j’adore aussi c’est le tissus que j’ai utilisé. Acheté il y a déjà longtemps (en Allemagne), je l’ai utilisé ici (clic) et depuis…rien!
Il était grand temps que je répare cette erreur tragique (d’autant que j’en avais pris 5 m, le coup de cœur je vous dis!).

Le motif est suffisamment chargé pour rester sobre dans les associations : tout juste quelques pois sur les poches et deux petits boutons métalliques de chaque côté font l’affaire…

Pour la robe en elle même, j’ai repris les modifs de la dernière fois (clic)  mais j’ai en plus allongé la jupe de 10 bon centimètres (ma fille ayant eu la curieuse idée d’allonger ses jambes dans l’intervalle. La précédente Sally est aujourd’hui réduite à l’état de tunique !)

Attention… Action !

(il est de plus en plus compliqué de photographier Alice de façon statique, et là je vous ai épargné les chorégraphies auxquelles j’ai eu droit pour la séance photo, entre kung-fu et danse du ventre…)

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La cigale ayant chanté tout l’été…

Je ne sais pas si elle a chanté tout l’été mais elle fut au moins de sortie pour la deuxième noce d’un certain mois d’août riche en émotions…  (hum, hum, un an et demi de retard alors…)

L’occasion pour moi de vous présenter (enfin!) ce (presque) nouveau modèle « La Cigale* »  Un gilet sans manche avec une jolie queue de pie toute en rondeur.

Mi- Mr Loyal, mi- chef d’orchestre il est l’exacte représentation que j’en avais avant de le coudre (et ce n’est pas si fréquent !). Je présage qu’il laissera libre cours à toutes mes fantaisies et ça me plait.

Je l’avais créé l’hiver d’avant (soit il y a un peu plus de deux ans, re-hum,hum …) en version garçon sur la demande d’une amie qui cherchait un vêtement hors du commun et chic à la fois pour son petit, à porter lors d’un  mariage très important pour eux  (je vous montrerai aussi l’original), mais je rêvais de faire une version fille, pour voir, et j’en suis ravie, ce modèle est bel et bien mixte.

(Bien sûr j’ai oublié mon appareil photo le jour du mariage et celles prises avec mon téléphone sont trop vilaines alors il faudra imaginer le décor…)

*Il m’évoque immanquablement les poteries provençales en forme de cigale.
Ps: Sa jumelle se trouve dans ma nouvelle boutique
Ps 2 : Ça fait drôle de voir ma petite, si petite, avec ses cheveux courts…

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Corail

En voilà une belle transition, pour rentrer de la mer et retourner à nos moutons…

(même si je doute qu’on trouve du corail à la mer du nord)

Du pure laine (Cascade heather 220) dans une très jolie couleur qui manquait à plusieurs tenues (du commerce) de la demoiselle.

Pour l’occasion, j’avais une furieuse envie de petits plis, et ne trouvant pas ce que je cherchais, je me suis fendue d’un modèle tout à fait maison (très rare en tricot chez moi).

Je suis partie d’un autre modèle qui lui tombait bien (celui-là – maison aussi mais franchement minimaliste) et comble de bonheur, ma petite règle de 3 a suffi à me donner un tricot aux dimensions que j’avais dessinées. La confection des plis fut un brin plus douloureuse, mais fructueuse néanmoins. Mon seul regret est la hauteur de l’encolure, à refaire j’enlèverais 2cm (mais la construction étant en bottom-up, ce n’était plus possible sur ce gilet-là si je voulais respecter mon écart entre les boutonnières).

Je l’ai réalisé dans une taille que j’évaluerais au 5 ans.
Si certaines sont preneuses, je suis prête à vous livrer mes notes (enfin, quand elles seront au propre) et je suis sûre que d’autres, plus compétentes que moi, sauront les adapter dans d’autres tailles…

Edit du 5/04/14
Et comme promis…

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Sally dress

Au cours de mes périgrinations sur Pinterest j’ai craqué pour cette charmante robe : la Sally dress de Very Shannon.

Une forme toute simple mais un charmant col carré et deux énOoooormes poches comme j’aime.

Le modèle était suffisamment simple pour le patronner moi-même, mais j’ai préféré jouer le jeu et soutenir une créatrice indépendante en achetant le patron.

Par contre je n’ai pas pu m’empêcher de retravailler l’encolure dont l’espèce de pointe sur l’épaule me gênait, et j’ai enlevé 10 cm dans la hauteur de la jupe. La prochaine fois, je diminue aussi l’ampleur du corsage de 1 cm sur le pli.

Attention aussi à vérifier les dimensions du patron avant de l’imprimer, en  100%  de préférence, histoire de ne pas se retrouver avec une robe pour lilliputiens (Ah bon, ça sent le vécu ?…)

Sally dress en 5 ans et quelques bidouilles dans deux superbes babycords Stenzo acheté au Stoffen Spektakel de Namur.

Ah oui, j’ai aussi fait le montage à ma sauce parce que je n’ai juste rien compris aux explications du modèle, et je suis très fière de mes finitions impeccables (pas de photos vous devez me croire sur parole), ourlet au biais et le haut est entièrement doublé avec petite couture intérieure invisible en points coulés s’il vous plait…

Mais que vois-je… Alice n’est pas la seule a avoir reçu une nouvelle robe…
Robe de poupée impro totale, faite avec les chutes.

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