Petit plaisir
Je rompts la trêve des confiseurs (qui chez nous aurait pu s’appeler la trêve des pharmaciens…) avec une friandise…
Artichaut de Solenn Couix-Loarer
En 4 ans pour une petite fille de presque 4 ans. Un clic pour agrandir.
Il y a des gens qui, lorsqu’ils s’adressent à vous, vous laissent la douce impression d’être plus intelligent qu’avant, pas par flatterie, juste parce qu’ils vous ont aidé à comprendre des choses, sans vous sous-estimer…
Je crois que tout a déjà été dit sur cette douceur (au moins sur le net) : l’intelligence de sa construction, la délicatesse et la variété de ses points, la précision de son pas à pas… je n’ai rien à ajouter.
Ma seule frustration aura été d’avoir dû entamer une troisième pelote à 4 rangs de la fin (mais le modèle n’y est pour rien). En ce qui concerne le fil, rien à redire non-plus. J’ai utilisé la Merino extra-fine de Drops (qualité superwash), elle est à la hauteur de mes attentes.
Essai non transformé…
Après avoir cousu une courtepointe très « fifille » (clic), j’ai voulu peaufiner ma technique du patch dans une version plus masculine.
Mais pourquoi donc cet essai est-il « non transformé » ?
Tout simplement parce que le travail de patchwork me parait beaucoup trop minutieux et long à réaliser pour être vendu par la suite à un prix raisonnable… alors, même si celle-ci a déjà trouvé un bébé à cajoler, ce n’est pas encore cette version qui atterrira officiellement dans ma boutique.
(Et voilà qui explique aussi qu’elle n’y soit pas déjà, contrairement à ce que j’avais plus ou moins annoncé quand j’avais présenté la version fille)
Mais je ne m’avoue pas vaincue (ce serait mal me connaitre…), je teste d’autres techniques.
La suite au prochain épisode…
Mon petit chaperon rouge
A la fin de l’été, quand le besoin d’une petite veste de mi-saison s’est fait sentir, j’ai cousu une cape de « petit chaperon rouge » pour Alice.
C’est une « Froid, moi jamais » confectionnée avec un coton enduit à l’extérieur, une doublure en polaire très fine (mais qui a bouloché très vite, j’ai un peu regretté d’avoir acheté cette marchandise) et un bel imprimé acheté en Allemagne (il ressemble un peu à celui de Linnamorata mais ce n’est pas celui-là).
Le foulard assorti est en voile de coton de chez Chamick à Hognoul : une laize bordée d’un ourlet roulotté.
Alice en raffole et regrette chaque matin qu’il fasse trop froid pour continuer à la mettre (a tel point que j’ai même pensé lui rajouter une doublure amovible, mais je n’ai pas le temps en ce moment, on verra…), dans tous les cas je compte sur elle pour reprendre du service au printemps !
Pour finir, je vous prouve en image qu’on peut (presque) tout faire dans un « Froid, moi jamais » :
…monter à cheval, rire, courir, sauter, se rouler par terre, escalader, tourner, faire de la fusée-toboggan, construire des routes, narguer son cousin, faire les yeux doux à son papa…
En direct… du mois d’Aout..
Un petit flash-back qui nous réchauffera peut-être un peu…
Des amoureux qui se disent « oui » c’est toujours un grand moment, et cet été nous avons eu deux fois le plaisir de partager ce bonheur.
Bien sûr pour moi, avec la futilité qui me caractérise et que j’étale sous vos yeux (le reste je le garde pour moi), qui dit mariage dit nouvelle robe fait-maison pour ma fille ! En ce qui me concerne j’ai préféré miser sur l’ami René Dherry… instant de faiblesse…
La première noce (dans l’ordre chronologique) fut pour moi l’occasion de faire un sort à mon magnifique coupon « Parade » de Michael Miller, obtenu in extremis juste avant qu’il ne soit sold out. Il méritait un traitement de choix.
Je ne voulais rien perdre de cette petite merveille, alors je n’ai rien perdu.
J’ai donc gardé mon tout petit coupon entier : une coulisse en haut, un ourlet en bas et juste une petite découpe pour les emmanchures ! Normalement ce genre de modèle ultra basique est vraiment évolutif, en plus j’ai fait une petite pince sous les bras pour pouvoir redonner de l’ampleur quand il le faudra.
Alice devrait pouvoir porter cette blouse jusqu’à ses 10 ans au moins ! Rentabilité tel est mon nom !!! (En plus, vu la longueur de l’été belge, aucun risque qu’elle ai le temps de s’en lasser…)
Pour assortir : un p’tit jupon simplissime du même tissu que le lien coulissant et zou ! En route pour la garden-party !
Over the rainbow
Un arc-en-ciel, comme la promesse de bons moments à passer, histoire de conjurer un peu la grisaille ambiante…
J’ai succombé…
Multiple
Pluriel, double, multiple, paire… jumeaux, oui c’est ça, jumeaux !
Je suis désormais une heureuse « Tante de famille nombreuse » (je ne suis pas sûre que la formule existe…), et par souci du détail voilà que j’ajoute un « s » dans ma catégorie « Doudous à Tant’ay ».
(Cela dit je pense que mon premier neveu restera The Doudou et que ses deux petits frères garderont le petit nom que je leur donnais avant leur naissance… )
Donc, si je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer personnellement Tweedle Dee et Tweedle Dum (ce qui ne saurait tarder) j’ai néanmoins eu le privilège de coudre pour eux.
Commençons par une commande de mon papa : une couverture nomade taille naissance.
Toujours selon le tuto de Kallou, toujours les mêmes modifs que là, là et là. Polaire écru Zeeman, velours gris perle à grosses côtes du Chien vert d’Hognoul, coton imprimé Farbenmix acheté en Allemagne, jersey rayé rouge et gris du Stoffen spektakel et petites chutes pour les détails.
A petits bouillons
Non non, je ne vais pas vous parler de potage mais bien de couture…
« A petits bouillons » est juste le nom d’un nouveau modèle de tablier disponible dans ma boutique.
Et, à la suite d’un épuisant brainstorming hyper pointu et créatif, son nom lui vient, devinez quoi… des petits bouillons qui en ornent le plastron…
Le modèle que je vous montre aujourd’hui est en fait prêt depuis l’hiver dernier (quand je vous dit que j’ai accumulé du retard !), mais je n’avais pas de belles photos, alors samedi, en la voyant dans sa petite tenue, j’ai profité d’une petite fille de bonne humeur pour remédier à cela.
Le tablier est potentiellement réversible (aucune couture apparente) mais il n’est volontairement bouillonné que d’un côté pour ne pas provoquer de sur-épaisseurs disgracieuses au niveau du col. Il est fermé au dos par une pression et un gros nœud.
Un presque Kinna…
Alors que mon deuxième gilet « Kinna » tombe ce matin de mes aiguilles (à la faveur d’une trèèèès longue coupure de courant, je remercie donc mon fournisseur d’électricité… hum), je me rend compte que j’ai oublié de vous montrer le presque Kinna que j’avais tricoté pour ma fille l’hiver dernier (mais qui lui va encore).
Pourquoi presque ?
Parce que parfois quand je tricote en faisant autre chose en même temps il arrive que mon cerveau, ou mes doigts, ou les deux (euh… les onze…) ne soient plus tout à fait au point…
Laine Lima de Bergère de France, couleur Baîkal, et bouton de chez Chamick à Hognoul.
Cette fois-ci je me suis rendu compte (bien trop tard à mes yeux pour envisager de tout défaire et refaire) que je n’avais tricoté qu’une seule série d’augmentations au niveau du col, j’en ai donc fait une deuxième après les emmanchures, et quitte à donner un petit effet de corolle, j’en ai rajouté une troisième série au milieu du gilet.
Au final j’ai un Kinna en forme d’entonnoir qui me plait beaucoup comme ça…