Un imagier pour le King… #8. Le dauphin

( Le préambule est ici)

Philémon est assez cool dans la vie…

« Un animal pour Arthur ? Ok… je fais un dauphin… tiens, voilà ton dauphin maintenant je vais jouer… » … c’est tout.

Moi ça m’arrangeait pas mal un « poisson », parce que personne n’en avait encore choisi et j’avais très envie de caser mon sous-marin. Il me semblait plus facile de le faire dans la mer que dans la savane…

Pour tout expliquer, il y a quelques années (je pense 3 ou 4, si je fouillais dans mes papiers je saurais mais on s’en fiche) j’ai changé de machine à coudre pour en prendre une avec un module de broderie. Mon truc c’était surtout les appliqués et j’étais super enthousiaste sur les compétences de mon nouveau joujou.

Sauf que…

Sauf qu’en fait, même si c’est la machine qui brode, les appliqués réclament finalement beaucoup de manipulations et de réglages. Beaucoup plus que ce que j’avais compris et vu en démo. Résultat, si les motifs sont irréprochables, je ne gagne absolument pas de temps sur leurs réalisations et je trouve ça même un brin laborieux. J’étais particulièrement intéressée par le logiciel fourni qui permet de concevoir ses propres motifs en vectorisant des dessins personnels… je n’ai toujours pas mis le nez dedans… gros flop…

Heureusement, la machine en tant que telle est très très bien et je n’ai quand même pas regretté mon choix. Malgré tout, il me restait une légère frustration.

Avec ce projet de livre textile je me suis dit que c’était le moment ou jamais de me repencher sur la question !

Je me suis donc armée de patience, j’ai refait des essais et j’en suis sortie un peu plus convaincue que la fois précédente. Restait à perdre de longues et nombreuses minutes sur les sites web qui proposent des motifs, gratuits de préférence 😉  (mes neurones surbookés ne me permettant pas encore de me coltiner au logiciel…). J’ai trouvé la quasi totalité des broderies utilisées dans le livre sur le site de « La cocotte à carreaux » (clic) , dont celui du sous-marin qui m’a tout de suite tapé dans l’œil.

Après avoir fixé le beau dessin de Philémon sur une mer bleu lagon (à rayures, soit. Je ne vois pas où est le problème), je me suis empressée d’y ajouter mon appliqué, jaune comme il se doit… parce que « we all live in a yellow submarine, yellow submarine, yellow submarine! » (pour la chanson dans la tête toute la nuit, ou toute la journée, ne me remerciez pas, c’est cadeau!).

Malgré mes tests préalables, mon travail n’est pas irréprochable, j’aurais dû encore mieux stabiliser le fond, la dernière étape au point de bourdon a créé des petits plis disgracieux tout autour. Sur le moment ça m’a fort contrariée, mais bon, « On dirait que ce serait des vagues, ok? »

Et quitte à faire des vagues, autant y aller franchement, alors j’ai brodé ( à la main cette fois) le prénom du dessinateur en petits mouvements d’eau, les remous de l’hélice !

Si j’ai placé ce sympathique dauphin derrière le lion c’est pour les couleurs : le jaune de l’étoile de mer et du sous-marin, le bleu du cétacé et le brun des algues. En plus moi je vois des coquillages dans les motifs du wax. J’étais obligée 😉 …

Pour le dos du dauphin j’ai trouvé ce qu’il me fallait chez tissus.net )

Lors du pique-nique où le cadeau a été offert, un débat à fait rage : le « truc » sur le dos de l’animal, c’est un aileron (!!!????) ou la nageoire droite ? Mais comme l’intéressé principal ne nous pas pas éclairé sur la question, on ne peut pas discuter et mettre des buts en même temps, chacun y verra ce qu’il veut…

Demain, de la grande bleue au bleu de l’azur… je vous présenterai la colombe de Claudie.

 

 

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