Over the Rainbow # 2

Avant de m’attaquer à ce petit bijou (j’ai prévu de lui tricoter pour l’hiver prochain, rien ne presse ), j’ai fait un petit détour à l’autre bout de l’arc-en-ciel. Point de chaudron plein de pièces d’or, mais un vrai plaisir tricotesque, ludique comme j’en raffole.

Très bon remède anti-grisaille pour l’hiver que nous venons de traverser (si si c’est fini, on y croit…)

Il faut dire que quand j’ai lu ces explications (clic) pour teindre la laine soi-même, je n’ai pas pu résister. Dès qu’il s’agit de tambouilles, potions et autres popottes je suis une irrépressible « mimi cracra ».

J’avais dans mon stock 2 écheveaux de laine que je tenais de ma grand-mère et dont je ne savais pas quoi faire.

La couleur, totalement naturelle, ne m’inspirait pas beaucoup (un peu trop écru, un peu jaune filasse, couleur mouton quoi !), mais le fil en lui-même me plaisait énormément : très rustique, incrusté de petits fétus de paille, rêche comme j’aime (oui, moi j’aime les fils secs), on aurait pu croire à un ancêtre de la Giliatt (clic), il était tout désigné pour tenter l’expérience.

Quelques patouilles plus tard, j’avais ça :

aidée par ma belle-grand-mère, mi-perplexe, mi-amusée de me voir aussi excitée à patauger dans du vinaigre et démêler des minis écheveaux, les doigts de toutes les couleurs…

(J’ai utilisé des colorants alimentaires en « gel » de la marque Wilton, trouvés chez Aveve, ils ont mordu différemment selon les couleurs, rendant l’expérience encore plus intéressante et le résultat encore plus personnel)

Pour le tricot en lui-même j’ai choisi la sobriété (ça claque assez comme ça), donc une tunique raglan (librement adaptée de la robe des Tricots intemporels d’Astrid le Provot). Aucune difficulté (je trouve ce modèle sobre et seyant, Alice en a déjà plusieurs que j’ai oubliées de montrer ici). Volontairement ample pour espérer lui voir porter encore l’hiver prochain.


L’étiquette est juste destinée à distinguer le dos du devant, puisque le modèle est symétrique.

La jupette (maison) est simplissime : des rectangles froncés et élastiqués (deux volants de babycord et un de coton plus léger).

Ps: Un petit couac informatique m’empêche de répondre directement aux commentaires, mais je le ferai dès que le souci sera réglé, même en retard et avec du décalage, parce que j’y tiens…

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Accomoder les restes des restes…

Je suis une fille à principes.

(Mon fils aîné me soupçonne même de les inventer au fur et à mesure dans le but ultime de lui nuire, genre « on débarrasse la table juste après manger et pas 3h plus tard »… tordu comme principe, non ? mais je m’égare…)

Parmi les incontournables pour la couture : je ne jette jamais mes chutes !

(notamment parce qu’il me paraît malvenu de faire preuve de légèreté dans le cadre d’un « loisir », même si ma petite boutique me permet de m’autofinancer, bref, question de principe… ;-)…)

mais je refuse aussi d’utiliser des tissus couteux pour confectionner des jouets.

Je suis vraiment interpelée par des déguisements pour enfant en total « Liberty of London » ou autre soie sauvage à 30€ le mètre vus au détour de certains blogs…

Par respect pour ceux qui n’ont rien, j’essaye de garder un peu les pieds sur terre et donc chez moi les jouets, vêtements de poupées, robes de princesses et tutti quanti sont en tissus de récup’ ou de prix dérisoires. (Par contre, pour des jouets « durables »  je suis capable, à l’occasion, d’y mettre le prix)

Voilà, ça c’est pour l’intro donneuse de leçon moralisatrice (peut-être que mon fils a raison finalement, je suis pas toujours fun comme fille…)

Tout ceci étant dit, il n’empêche que la « fille de ma fille » avait reçu un très beau nouveau couchage (venu tout droit de mon fournisseur officiel de belles et bonnes choses : clic), mais point de literie, et quand même on est pas des chiens, je me devais d’intervenir…

C’est donc dans les chutes des chutes de ces plaids (clic et clic) que j’ai confectionné un petit matelas, un oreiller et une minuscule courtepointe pour le bébé d’Alice.

Petite couture, grands effets… Alice est une maman comblée…

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Accomoder les restes

Une très grosse (vilaine, atroce) angine et un concours gagné plus tard*, je reviens pour vous montrer cette petite couverture de bébé cousue avec les restes de celle-ci : clic.

Les tissus sont les mêmes, forcément, mais au lieu d’être doublée en polaire, elle est doublée en coton, ouatinée et quiltée (l’occasion pour moi d’essayer mon nouveau pied de biche à double entrainement, et franchement pour le travail de la ouatine c’est top, si j’avais su j’aurais moins galéré pour faire ça).

Elle mesure  90×77 cm, un format berceau, donc. Si ça vous dit, vous pouvez la retrouver

 

* Oui je sais, c’est un gros manque d’humilité, c’est mal… …

mais c’est trop bon !!!

(je savoure, je savoure…)

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Je frappe au N°1…

Je d’mande Mam’zelle Angèle…*

Mais cette demoiselle Angèle-là (qui fait peut-être aussi des pantalons, des jupes et des jupons) elle fait surtout des chaussons.

Et comme c’est un vrai vrai gros coup de cœur, je voulais vous les montrer ici. Donc, non, ce n’est pas moi qui ai cousu ces merveilles, mais je vous encourage vraiment à aller voir ici ou ce que cette « petite belge » sait faire avec ses 10 doigts. Les finitions sont parfaites, les pantoufles taillent vraiment bien, une vraie belle idée cadeau.

(Et bien-sûr cet article n’est pas sponsorisé, mais il s’agit juste d’une envie sincère de partager une belle petite « découverte »)

* Pour les moins de trente ans : un clic ici, et pour les fans de Pierre Desproges et autres petits rapporteurs, à qui la simple lecture de cette phrase à mis la chanson dans la tête pour (au moins) toute la journée… ne me remerciez pas, c’est cadeau… Et si vous cherchez autre chose pour vous l’enlever de la tête je suggère la mythique « pêche aux moules, moules, moules »… (clic:là)

un clic sur les photos pour les détails

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