Un imagier pour le King… #12. L’oiseau

(Le préambule est ici)

Alors alors… et oui, c’est encore un volatile !

Comme je l’ai dit ici (clic) Claudie, ma belle-mère, avait d’emblée choisi l’oiseau, mais n’aimait pas sa colombe (je me demande toujours pourquoi…), elle m’a donc proposé ce collage à la place (et j’ai gardé les deux…).

Cet oiseau est en fait un assemblage de chutes d’un travail de mon papa qu’elle a récupérées et remises à sa sauce. Il s’agit à la base de feuilles de fibre de verre (qui servent normalement à recouvrir les murs avant de les peindre), elles sont colorées (à l’acrylique je crois, mais pas sûr), découpées et collées. La structure du matériau produit de très jolis effets de transparence.

Au risque de me re-re-répéter, ce projet aura été celui des surprises, c’est lui l’animal « alternatif » du livre, celui qui interpelle et fait causer, et il ne vient pas de la personne attendue… j’adore !

Encore une fois j’ai eu le sentiment d’avoir quelque chose de « précieux » entre les mains et je n’ai pas voulu le dénaturer

(et ce n’est pas parce que je dis ça à chaque dessin que ce n’est pas vrai, contrairement à vous lecteurs, qui trouvez probablement mes descriptions un peu pompeuses, à juste titre, il y avait pour moi dans ce travail une énorme dimension affective qui m’a fait perdre toute objectivité j’en ai pleinement conscience… entre la confiance que me témoignaient les uns en me confiant leurs « œuvres » et la volonté de faire vraiment plaisir aux destinataires, je me suis mise une fameuse pression, toute seule comme une grande…).

J’étais toute folle quand j’ai retrouvé dans mon stock un tissu un peu transparent, imprimé de pastilles bleues, vertes, beiges et orangées, rebrodé de branches et de petits oiseaux (plutôt des hirondelles mais ne soyons pas trop exigeants), une évidence !

Il a quand-même fallu que j’entoile ma page parce que le tissu était trop fin pour supporter des broderies supplémentaires et qu’on voyait les coutures de montage à travers, ce n’était pas joli.

J’ai gardé l’idée des pastilles et de la transparence en appliquant des ronds d’organza bleu ciel et abricot (en réalité des petits sachets à dragées trouvés dans le rayon mariage d’une solderie). Je n’avais pas trouvé d’organza vert, qu’à cela ne tienne, je broderai le prénom dans cette couleur-là !

J’aurais aimé emprisonner de petites choses sous mes pastilles, mais je n’ai pas trouvé quoi, et j’avais peur que ce ne soit pas assez solide (hors de question que mon neveu avale des perles qui s’échappent par exemple). J’ai donc laissé l’ensemble comme ça.

Au vu des couleurs, la place derrière les chiens n’a demandé aucune réflexion, c’était comme fait pour…

 

Au dos, j’ai mis un joli tissu que j’avais acheté pour un de mes ateliers et dont il me restait suffisamment (encore tissus.net)

Demain, on reste dans les plumes, c’est le tour des flamants roses…

 

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Une réponse sur “ Un imagier pour le King… #12. L’oiseau”

  1. Moers dit :

    il faudra aussi faire un livre réunissant tes commentaires ….j’aime….

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