Mijotée de pissenlits au coulis de terre sur son lit de coquilles d’escargots
« Vous reprendrez bien une tasse de sable ? »
Et oui, cet été « la saison » de la dinette de plein-air a battu son plein et nous a valu quantité de fabuleux repas…
Et pas question de se débiner, notre cuistot en chef restant calé auprès de nous à vérifier que nous « mangions » bien ses mets, juste pour pouvoir… nous en resservir un autre…
A la base il y avait une mère culpabilisée de voir sa fille s’éclater avec le sable à la mer et qui ne voulait pas d’un bac à sable à la maison parce que ladite mère a la phobie de tout ce qui crisse, glisse et scroutch par terre sur le carrelage…
(si vous me voulez du mal, faites juste tomber vos miettes de pain au bas de la table, ça suffira… psychopathe, moi?).
Bref, le bac à sable traditionnel c’était pas compatible avec mes chakras.
C’est alors qu’une amie (entre autre directrice de la crèche où Alice a grandi) me dit nonchalamment : « Chez moi les bacs à sable sont sur pied, au moins on en retrouve pas jusque dans la culotte et les petits ont le plaisir de jouer quand même. »
Ben oui, je n’y avais pas pensé toute seule…
Alors un petit tour inspirant sur Pinterest plus tard, je dessine des plans que mon beau-papa s’empresse de mettre en œuvre (je crois qu’il ferait n’importe quoi pour sa seule et unique petite fille…) et Tadahhh … nous voilà désormais contraints à manger des pâquerettes… y’a pas de justice, moi je vous dis…
Mais sinon, ce qui est chouette avec Grand-père, c’est qu’il ajoute toujours des tas de petits détails auxquels on n’avait pas pensé (enfin, moi…) : petite estrade devant en attendant que la demoiselle grandisse, pieds réglables (la terrasse n’est pas encore faite et notre vieux béton est en pente), plan de travail légèrement incliné vers l’avant pour que l’eau de pluie ne stagne pas… du travail de pro quoi !
Planches de récup’ de notre ancien meuble télé entièrement désossé, « bacs » à eau et à sable d’un lot de vieilles marmites chinées, plaques de cuisson faites de vieux dessous de plats métalliques chinés eux aussi, petite étagère rouge achetée une bouchée de pain dans une solderie (mais qui ne supporte pas très bien la vie au grand air) vieille vaisselle et dinette de tout poil, petite fille authentiquement ravie…*
La « cuisine » a vocation à rester sur place et a déjà passé tout un hiver dehors, avec une bonne couche de vernis, elle n’a pas trop souffert.
* Edit : depuis que j’ai pris ces photos, la terrasse a été terminée, l’étagère rouge a été changée et deux robinet « pour faire vrai » ont été donnés par un ami plombier… je ferai la « mise à jour » dès que le temps le permettra à nouveau…