J’ai pas mourru !
Il y a longtemps (compter environ 4 ans), j’avais organisé une fête à la maison avec toute la classe de Noé, souvenir impérissable… pour eux comme pour moi !
Et depuis tous les ans je devais fournir des arguments solides (hum, hum ) pour éviter le bis repetita.
Cette année Noé change d’école à la rentrée (pour des raisons d’organisation, on met tout le monde au même endroit) et il était impossible d’échapper à la cérémonie des adieux…
Déroulement : Une maman qui gère comme elle peut, un Mattis qui file un bon coup de main, des gâteaux très improbables, des animations qui partent en vrille, une météo qui contraint à plusieurs allées et venues entre jardin et salon (où nous avons poussé tous les meubles), et … 12 (ouf !) cornichons complètement déchaînés (tout simplement en vacances, fatigués et plus capables d’écouter la moindre consigne)…
Résultats : des enfants visiblement contents, un Noé tout à fait ravi, un Mattis dégouté à vie du « baby-sitting » et une maman qui est partie se coucher très tôt en laissant à son mari la joie de tout ranger en rentrant du boulot…
Bon, j’ai pas mourru, et je vais peut-être enfin pouvoir revenir ici avec quelques cousettes… c’est pas un blog de couture au départ ? Non mais…
Le mal-aimé
Partout j’entends, je lis, je dis la même lamentation : maudit juin!
Dans la vraie vie (ou au fil des blogs) les qualificatifs ne manquent pas : épuisant, exténuant, étouffant, éreintant, tourbillonnant, étourdissant, azimuté, overbooké, chamboulé, essoré, lessivé, fou, mais aussi hystérie, pétages de plombs, !(§ »&ù »#=à(!è!! de biiiiip de tonnerre de Brest, rythme endiablé, dernière ligne droite, marathon …
Partout la même course effrénée entre la fin d’année scolaire en forme de sprint, la fin des activités (examens, auditions et autres spectacles …), la fête d’école (où nous avons commis l’irréparable : arriver après le passage de notre fils, hum…) et le reste (chez nous ça veut dire travaux, déplacements de monsieur, commandes à honorer, gastro)…
Malheureusement je n’échappe pas à la règle, je finis l’année en miettes, sur les genoux, et last but not least j’ai promis à Noé de faire une fête à la maison avec ses copains de classe (euhh oui, j’ai invité toute la classe… inconsciente ou acculée?)
et je n’ai pas la moindre idée pour l’organiser (aucune, rien, nada !)….
Et pourtant, quelle injustice !
Juin n’est-il pas aussi le mois des fleurs, si généreuses en ce moment, n’est-il pas celui de mes fruits préférés…
entre deux averses…
Entre deux rdv (les premières « fournées », un bon début)…
Suis-je ingrate ou ce vilain mois essaye-t-il juste de se faire pardonner ?…
(de toutes façons il parait que c’est bientôt fini)
Biscuit de Savoie, chantilly et récolte du jardin : maigre riche consolation…
Le pyjama qui pique les yeux
Je n’ai jamais eu besoin d’acheter de pyjamas pour ma fille, une généreuse pourvoyeuse m’a prêté tous les vêtements de sa fille (qui a un an de plus qu’Alice). Mais voilà, les plus grandes grenouillères s’arrêtaient au 18 mois, et la grenouillère quand on apprend le pot, c’est pas super pratique :
au moins 2 bonnes raisons pour coudre un pyjama à ma poulette.
Celui-ci est une impro totale cousue en 1/2 heure top chrono et finalement pas si mal…
Je suis partie de la tunique Vienne de « C’est dimanche » à laquelle j’ai ajouté des jambes avec un arrondi genre sarouel.
Super confort (effet Teletubbies plutôt rigolo) et assez pratique : le col est élastiqué et on enfile le pyjama par le haut.
Ne sachant pas où j’allais, j’ai utilisé un coupon du marché que je trouvais un brin trop flashy et que j’étais prête à sacrifier, et pour flasher… ça flash!
La poulette-starlette est trop contente parce que c’est un pyjama avec des « p’tites filles » et en plus il a un nœud… (nœud à l’unique destination du papa qui n’a pas encore développé d’autre stratégie pour distinguer le dos du devant…)
Mignonne allons voir…
Une petite fleur jaune primevère pour commencer le printemps.
Et oui, ici comme un peu partout, la collection printemps-été se prépare, fini les sous-pulls et les collants et place aux robettes, jupettes et autres bains de soleil…
(on reconnait bien là mon naturel très optimiste… je précise que je vis en Belgique,vous savez : au noooord, hum)
Pour commencer, voici une robe franchement estivale baptisée « Mignonne allons voir… »
(clic sur les photos pour les agrandir)
Tissus Toto Rennes (crépon) et « Stoffen spektakel » de Namur (jaune à pois et jaune à pois rebrodé).
Le modèle proposé dans la boutique sera un peu plus abouti (pas mal d’impros sur ce proto là et finitions pas toujours au top) mais en attendant, vivement le vrai et franc soleil parce qu’Alice ne veut plus l’enlever et je n’ai pas l’intention de la laisser attraper une broncho-pneumonie…
Irrésistible attrait de l’escalade et du « coucou maman »
Comtesse de Ségur, née Sophie Rostopchine…
Et bien oui, comme ma mère et ma grand-mère (et ma sœur et beaucoup d’autres encore) j’ai grandi entre les « Petites filles modèles » et le « Général Dourakine » (pas uniquement, je vous rassure…).
Bien entendu, j’ai rêvé de faire rouler un cerceau dans les allées du château, le long de la roseraie près du jardin d’hiver, habillée d’une jupette froufroutante sur un petit panty blanc à dentelles, un long ruban dans mes cheveux… (no comment)*
Bien entendu, en mère abusive que je suis je projète sur ma fille, et maintenant que j’en ai passé l’âge je la « déguise » en Camille de Fleurville ou Marguerite de Rosebourg… (et le pire c’est qu’elle aime ça… on en reparle dans 10 ans…)
Petite robe patron maison en broderie anglaise et plumetis teinture maison (antic grey – Dylon), Panty en jersey blanc et dentelle (le tout soit Chien vert soit marché) (t-shirt Zara mais version perso en cours). Bientôt en boutique.
(toujours un clic sur les photos pour les agrandir)
Le problème, c’est le casting, parce qu’au vu des exploits de la demoiselle en fin de journée, je pense qu’elle serait plus à l’aise dans la peau de Sophie de Réans ou du bon petit diable…
* édit du lendemain: je suis déçue que vous ayez raté la tête de mon homme en lisant ces lignes, le parfait mélange entre incompréhension totale et consternation profonde… c’est vrai, la comtesse elle n’avait ni de bras-canon ni d’astéro-hache… nulle quoi!
HSE # 6 – Un chouette dimanche
Des chouettes copains à la bonne franquette
Des chouettes cadeaux en clin d’œil
Une chouette sortie, avec un bowling presque pour nous tout seuls (une première pour Alice très appliquée)
Un chouette dernier jour de vacances…
Et puis qui dit dernier jour des vacances dit aussi retour à l’école lundi… et ça c’est chouette aussi (mère indigne ? Non, juste mère exténuée…)
Le retour de la revanche du Poncho…
Comme à chaque fois que je ne suis pas tout à fait satisfaite d’un petit quelque chose, ce petit quelque chose me trotte dans la tête jusqu’à ce que la modification s’impose.
Pour ce Poncho, je l’avais dit, les petits rubans me laissaient perplexe, les voici remplacés par un simple biais en Parthenay aux manches et un noeud en liberty Tatum à la capuche (un clic sur la photo pour agrandir).
Beaucoup plus sobre, je préfère.
Revival… ou, la revanche du poncho
C’est la période des Oscars et je suis nominée dans la catégorie du titre le plus pourri (sauf que je suis chez moi, donc je fais ce que je veux!), mais ma tendinite se calme enfin et j’ai pu remettre mes petites mains en marche, alors oui, je revis (et je ne vous parle même pas de la vie quotidienne !)…
Doucement quand-même.
En fait, ce poncho pour Alice était déjà tricoté depuis un petit moment mais je ne l’avais tout simplement pas cousu, c’est maintenant chose faite avec petits nœuds et tout et tout …
(Un clic pour agrandir)
En tout cas je n’aime pas les doubles pointes et je ne fais assurément pas partie de ces femmes qui « aiment imaginer qu’en cas d’hiver nucléaire, si elles se trouvaient enfermées dans une usine textile, pourraient avec des branches taillées, se tricoter des chaussettes »… (!!!???) Ben oui Agathe, c’est bien connu, les chaussettes c’est la grande priorité des hivers nucléaires… (bon si j’avais des circulaires, je dis pas… quoique, il me faut une usine textile aussi)
Aux Armes #3 et quelle arme !!!
Février ne peut pas être aussi mauvais, froid et insensible que je le prétends parfois.
C’est lui qui nous a apporté le fruit le plus croquant, le plus goûtu, le plus juteux, le plus sucré et… le plus vitaminé qui soit !
Notre cerise sur le gâteau…
La plus belle arme contre la morosité.