Doudou a Tant’ay – Petit vestiaire #1
Jusqu’à l’année passée, tous les bébés de la famille étaient les miens.
Ma sœur m’avait affirmé (du haut de sa grande expérience de tante-en-chef-de-ma-marmaille) : « Tu verras, ton neveu il ne sera pas sorti de ton ventre et pourtant il sera quand-même à toi ».
Je confirme, ce bébé c’est le doudou a Tant’ay*.
Bien-sûr, aussi joli, dodu et caramélisé soit-il, pas question de le laisser tout nu.
Sœurette avait choisi les couleurs et le modèle du petit tricot (et avait accessoirement fait la queue à la Droguerie près d’une heure, enceinte jusqu’aux yeux, pour me ramener mes petites courses à moi… hum).
J’ai tricoté (détricoté et retricoté d’ailleurs, le point de riz tricolore est un tantinet hallucinogène) et avisé pour le reste.
* le doudou à sa tata en créole (prononcé « doudou à tataï » quand on a un mauvais accent…)
Modèle du cache-cœur et alpagas de la Droguerie (3ème bébé)
Brassière sans col de Citronille, lin turquoise du Chien vert
Sarouel patron maison avec une chute de jersey marron glacé de mon stock (reste d’un autre sarouel, cousu pour mon autre sœur)
édit du 26.11 : Il s’avère que je parle et écris le créole comme un vache normande… Mon cher beau-frère m’a gentiment expliqué que « doudou à tataï » s’écrivait « doudou a tant’ay » en cwéol … c’était peut-être mieux de corriger.