Alice, vestiaire d’hiver #1
Même si je sais tricoter depuis mes 6 ans je ne suis pas rapide et pas très experte (la faute à ma grand-mère qui faisait de telles merveilles que je préférais toujours lui passer commande…).
Alors,quand je tricote il faut que cela en vaille la peine, que je puisse assortir l’ouvrage avec plusieurs tenues. Et sur ce plan là… il ne faut pas trop me pousser.
Pour cet ensemble, tout à commencé par ça:
Après avoir juré grands dieux (je sais c’est mal…) que je ne referais jamais de point de riz tricolore, j’ai quand-même remis le petit cache-cœur de la Droguerie sur mes aiguilles, en bamboulène cette fois et pour Alice.
Bien m’en a pris, il est monté tout seul et je me suis même payée le luxe d’une petite bordure de picots au crochet (je requiers un minimum d’admiration, c’est tout ce que je sais faire avec cet outil là !). Plutôt que de mettre un lien pour le fermer, je l’ai cousu sur les côtés (la tête passe sans problème) et j’ai ajouté des boutons recouverts par mes soins dans le Liberty prévu pour l’accompagner.
Ensuite vient la robe à qui le tricot était destiné.
J’ai extrapolé une robe à partir de mon kimono (modèle bien rodé) en pensant humblement « vite fait bien fait, les doigts dans le nez » (euh…oui, des fois je pense comme ça), et bien sûr… gros plantage !
Empiècement beaucoup trop large, et jupe trop courte !
Qu’à cela ne tienne, on fait 2 petits plis plats devant et on allonge la jupe… beaucoup trop, alors pour finir, on rectifie avec des plis religieuses.
Au final, cette robe me plait quand-même mais fait un peu princesse. A garder pour les « grandes » occasions.
Ça tombe bien parce que le cache-cœur ne va pas du tout avec. Il descend trop bas et casse le tombé de la jupe. Une seule solution : un chauffe-cœur de madame Citronille. Tombée en panne de laine (ben oui, il n’était pas prévu celui-là) le tricot s’est retrouvé bicolore (je n’ai pas aimé au début et finalement je m’y suis habituée) et agrémenté des mêmes boutons recouverts que son acolyte (têtue ou pas…).
Pour ne pas être en reste, il fallait bien des copains pour notre premier larron. Une petite tunique à faux brandebourgs (« vice-versa » dans la boutique en version réversible) et un sarouel, patrons maison. Le sarouel est assez neutre car je compte bien le marier à d’autres tenues.
Pour les tissus : Liberty Lauren de chez Shaukat, coton satiné beige (avec un très discret motif cachemire ), jersey (ultimes restes de deux autres sarouels) et boutons du « boui-boui » de Regnéville (celles qui connaissent sauront), voile de coton tramé bleu ciel de chez Begriche.
Voilà quelles folles aventures je vis, juste pour tenter d’habiller ma fille…
La suite au prochain épisode.
Ps: à chaque fois, un clic sur l’image pour l’agrandir…
Doudou a Tant’ay – Petit vestiaire #1
Jusqu’à l’année passée, tous les bébés de la famille étaient les miens.
Ma sœur m’avait affirmé (du haut de sa grande expérience de tante-en-chef-de-ma-marmaille) : « Tu verras, ton neveu il ne sera pas sorti de ton ventre et pourtant il sera quand-même à toi ».
Je confirme, ce bébé c’est le doudou a Tant’ay*.
Bien-sûr, aussi joli, dodu et caramélisé soit-il, pas question de le laisser tout nu.
Sœurette avait choisi les couleurs et le modèle du petit tricot (et avait accessoirement fait la queue à la Droguerie près d’une heure, enceinte jusqu’aux yeux, pour me ramener mes petites courses à moi… hum).
J’ai tricoté (détricoté et retricoté d’ailleurs, le point de riz tricolore est un tantinet hallucinogène) et avisé pour le reste.
* le doudou à sa tata en créole (prononcé « doudou à tataï » quand on a un mauvais accent…)
Modèle du cache-cœur et alpagas de la Droguerie (3ème bébé)
Brassière sans col de Citronille, lin turquoise du Chien vert
Sarouel patron maison avec une chute de jersey marron glacé de mon stock (reste d’un autre sarouel, cousu pour mon autre sœur)
édit du 26.11 : Il s’avère que je parle et écris le créole comme un vache normande… Mon cher beau-frère m’a gentiment expliqué que « doudou à tataï » s’écrivait « doudou a tant’ay » en cwéol … c’était peut-être mieux de corriger.
Happy Sunday Evening #1
Comme beaucoup, j’ai parfois l’impression que ce quotidien qui file à toute vitesse me prive du recul nécessaire pour apprécier à leur juste valeur les petits moments partagés qui font aussi le sel de la vie.
Voici donc mon premier « Happy Sunday Evening » (belle idée de Poppyrose). J’aime ce petit challenge positif du dimanche soir qui nous aide à voir la vie du bon côté, alors oui, nous avons eu un beau week-end…
Dire qu’on est trop grand pour faire et décorer des petits sablés, et finalement se prendre au jeu…
Comme si…
Depuis le temps que j’y pense et depuis le temps que j’en parle.
Comme si les choses sérieuses* avaient commencé… comme si j’étais devenue blogueuse.
*pas trop quand-même
Merci à Xavier pour son aide précieuse (et pour sa patience).