Clarouche

Dans cette série là, je suis un peu comme le petit Nicolas, si tous ses copains sont ses meilleurs copains, et bien moi, j’ai que des chouchous… (et croyez moi j’en profite parce que c’est pas toujours le cas !)

Je suis partie d’un coupon de tartan kaki en pilou super doux acheté il y a au moins 4 ans dans une petite boutique du vieux Namur. Ne me demandez pas pourquoi mais j’avais flashé et je voulais m’en faire une jupe… Dieu merci je ne l’ai pas fait sur le moment (look de mémé garanti, des fois je me fais très peur niveau style…).

Par contre dès que j’ai reçu mon coupon de Liberty « Mirabelle » mauve, je les ai tout de suite associés (et maintenant je regrette de ne pas avoir pris une pièce plus grande).

J’ai tout de même réussi à y caser une robe, un bloomer et des brandebourgs.

Pour commencer : une Vienne de « C’est Dimanche », nickel comme tous les patrons « C’est Dimanche » et un bloomer Clarôuche.

Le gilet prune (Lima « vendange » de BdF, dont la couleur ne rend pas du tout sur la photo) a été tricoté pour la tenue, il s’agit du gilet à encolure ronde des Intemporels sans les manches. Le gilet parme (Lima « marbre » de BdF bidouillé à partir d’un tuto de Faustine) a été tricoté l’année dernière mais s’accorde aussi avec le « Mirabelle » et met le plastron de la blouse plus en valeur… au choix!

Tags: blouse, coudre, mes enfants, Robe, Tablier, tricoter

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Mes garçons sont déjà grands, ils ont pu connaître ma grand-mère (une bourrue au cœur tendre, un colonel en chef, un roc…).

Ils ont donc eu la chance de venir au monde bien emmitouflés d’une merveilleuse layette tricotée par elle pour eux.

Mon neveu, et ceux qui suivront, n’auront plus ce privilège.

Voilà pourquoi quand j’ai retrouvé ce gilet bleu tricoté pour Noé j’ai eu envie de l’offrir à ma soeur.

Bien-sûr il a été porté, oui il irait à Alice, et évidemment ce petit n’est pas en manque de vêtements mais bon, même si c’est un peu dérisoire j’ai un peu le sentiment de transmettre un petit morceau d’elle, cette grand-mère qui me manque tant…

Tags: famille, tricoter

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Et bien oui, ma belle-maman a de beaux yeux.

Et comme elle a osé affronter le froid, le brouillard et la neige pour nous rendre visite (8 heures de route au lieu de 6 à l’aller tout de même !), elle méritait bien une petite laine pour se réchauffer.

J’avais dit travail à la chaine… alors sur ma lancée un petit bonnet du bleu de ses yeux est tombé de mes aiguilles (en un temps record, je progresse, je progresse…) dans une laine belle, douce et lumineuse qui porte vraiment bien son nom de « caresse » (mélange de baby alpaga, soie et mérino, que de luxe !).

Modèle issu de « Drôles et colorés, mes accessoires signés : la Droguerie » p.26, largeur adulte, hauteur ado, tricoté en 7 avec de la « Carezza » de Lana grossa.

Je n’ai pas eu le temps de finir le col assorti avant son départ, mais il ne devrait pas tarder à la rejoindre.

Il faut dire que, en plus de m’avoir fait mon mari (ce qui mérite bien un p’tit tricot, n’est-ce pas ? Hum, hum…), Maminette à la maison quelques jours c’est aussi (entre autres) : une soirée crêpes, une tarte au chocolat, une aux noix, une endurance à toute épreuve pour les « encore,  dada sur mon bidet ! », « encore, bateau sur l’eau ! » et autres « encore ! » impérieux.

C’est aussi une manne de linge repassée, le dîner qui apparait comme par magie… (comment ça profiteuse ?).

Bref, si je devais lui tricoter autant de bonnets qu’elle met d’étoiles dans les yeux de mes enfants…. euh, pas poète moi ? Admettons, mais bon, vous aurez compris l’idée !

Ps : Non, non, je n’oublie pas Grand-père, mais autant je pourrais raconter tout ce qu’il nous apporte, autant je ne l’ai pas senti preneur pour un p’tit bonnet alors…

Tags: famille, tricoter

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Il y a peu je prétendais à certains que je n’était pas stakhanoviste.

J’aurais dû préciser, sauf pour les bonnets. Quatre en un mois, à mon niveau c’est du travail à la chaine.

(si, si je sais compter, il n’y en a que 3 sur la photos, mais le jumeau du bonnet bleu est déjà chez son destinataire)

C’est que je m’étais engagée auprès de ma petite sœur, à tricoter bonnet, écharpe et moufles pour le Doudou.

Je choisis la laine (Kinna de Cheval blanc coloris col vert) mon modèle : le bonnet norvégien des Intemporels, et zou.

Échantillon impeccable et au final … un bonnet en 18 mois qui va à mon grand de 10 ans… chercher l’erreur. Motivée je recommence, une grosse bidouille qui à vue de nez ressemble à un vrai 18 mois (même galère pour les moufles, tricotées en deux exemplaires elles aussi).

Le Doudou sera au chaud pour un moment,

il n’y a plus qu’a espérer que sa maman aime, parce que porter le même modèle de ses 18 mois à ses 10 ans ça peut lasser …

Présentation sur un mannequin récalcitrant parce que « c’est pas pour Alice, c’est pour bébé Côme ! »

Au moment d’attaquer le bonnet pour Alice, en femme avisée (si si), je me dis que « y en a marre des modèles qui taillent n’importe comment, on change ».

Je me rabats donc sur le bonnet péruvien de la Droguerie ( c’est étrange comme on passe de la Norvège au Pérou pour un résultat si proche).

Alertée par Faustine qui, ayant tricoté la taille femme pour sa petite Zélie, m’avait conseillé de me méfier, j’ai donc entrepris la taille ado en augmentant et diminuant au feeling (je serais bien incapable de refaire le même).

Le résultat est assez proche de la cagoule (je suis obligée de nouer les tresses pour qu’il tienne en place), mais il va à Alice et la couvre bien (et c’est quand même le premier objectif pour un bonnet).

Lima de Bergère de France coloris marbre.

Au moment d’attaquer le bonnet pour Noé, en femme avisée (si, si, si), je reviens à mon premier ratage : retricotons un norvégien en 18 mois !!!

Mais (mal) poussée par mon incrédulité, j’ai ajouté une dizaine de mailles sur la circonférence, le bonnet est trop large. Re-re-re-bidouille, pour une petite tête de châtaigne, acceptable…

Kinna coloris châtaigne

Mattis m’a prévenu (gentiment mais fermement) : il ne faut même pas que j’espère lui en faire un.  Il semble qu’en 5 ème,  le bonnet amoureusement tricoté par maman ça le fait pas du tout.

Curieusement, ça m’arrange …

Moralité : soit je ne suis pas une femme avisée (proposition rejetée) soit les modèles sont du grand n’importe quoi… Dans tous les cas, j’ai bien failli y perdre la tête (comment ça il en faut peu pour me déstabiliser?).

Tags: Doudous a Tant'ay, mes enfants, tricoter

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Tags: coudre, mes enfants, Robe, tricoter

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Même si je sais tricoter depuis mes 6 ans je ne suis pas rapide et pas très experte (la faute à ma grand-mère qui faisait de telles merveilles que je préférais toujours lui passer commande…).

Alors,quand je tricote il faut que cela en vaille la peine, que je puisse assortir l’ouvrage avec plusieurs tenues. Et sur ce plan là… il ne faut pas trop me pousser.

Pour cet ensemble, tout à commencé par ça:

Après avoir juré grands dieux (je sais c’est mal…) que je ne referais jamais de point de riz tricolore, j’ai quand-même remis le petit cache-cœur de la Droguerie sur mes aiguilles, en bamboulène cette fois et pour Alice.

Bien m’en a pris, il est monté tout seul et je me suis même payée le luxe d’une petite bordure de picots au crochet (je requiers un minimum d’admiration, c’est tout ce que je sais faire avec cet outil là !). Plutôt que de mettre un lien pour le fermer, je l’ai cousu sur les côtés (la tête passe sans problème) et j’ai ajouté des boutons recouverts par mes soins dans le Liberty prévu pour l’accompagner.

Ensuite vient la robe à qui le tricot était destiné.

J’ai extrapolé une robe à partir de mon kimono (modèle bien rodé) en pensant humblement « vite fait bien fait, les doigts dans le nez » (euh…oui, des fois je pense comme ça), et bien sûr… gros plantage !

Empiècement beaucoup trop large, et jupe trop courte !

Qu’à cela ne tienne, on fait 2 petits plis plats devant et on allonge la jupe… beaucoup trop, alors pour finir, on rectifie avec des plis religieuses.

Au final, cette robe me plait quand-même mais fait un peu princesse. A garder pour les « grandes » occasions.

Ça tombe bien parce que le cache-cœur ne va pas du tout avec. Il descend trop bas et casse le tombé de la jupe. Une seule solution : un chauffe-cœur de madame Citronille. Tombée en panne de laine (ben oui, il n’était pas prévu celui-là) le tricot s’est retrouvé bicolore (je n’ai pas aimé au début et finalement je m’y suis habituée) et agrémenté des mêmes boutons recouverts que son acolyte (têtue ou pas…).

Pour ne pas être en reste, il fallait bien des copains pour notre premier larron. Une petite tunique à faux brandebourgs (« vice-versa » dans la boutique en version réversible) et un sarouel, patrons maison. Le sarouel est assez neutre car je compte bien le marier à d’autres tenues.

Pour les tissus : Liberty Lauren de chez Shaukat, coton satiné beige  (avec un très discret motif cachemire ), jersey (ultimes restes de deux autres sarouels) et boutons du « boui-boui » de Regnéville (celles qui connaissent sauront), voile de coton tramé bleu ciel de chez Begriche.

Voilà quelles folles aventures je vis, juste pour tenter d’habiller ma fille…

La suite au prochain épisode.

Ps: à chaque fois, un clic sur l’image pour l’agrandir…

Tags: coudre, mes enfants, tricoter

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Jusqu’à l’année passée, tous les bébés de la famille étaient les miens.

Ma sœur m’avait affirmé (du haut de sa grande expérience de tante-en-chef-de-ma-marmaille) : « Tu verras, ton neveu il ne sera pas sorti de ton ventre et pourtant il sera quand-même à toi ».

Je confirme, ce bébé c’est le doudou a Tant’ay*.

Bien-sûr, aussi joli, dodu et caramélisé soit-il, pas question de le laisser tout nu.

Sœurette avait choisi les couleurs et le modèle du petit tricot (et avait accessoirement fait la queue à la Droguerie près d’une heure, enceinte jusqu’aux yeux, pour me ramener mes petites courses à moi… hum).

J’ai tricoté (détricoté et retricoté d’ailleurs, le point de riz tricolore est un tantinet hallucinogène) et avisé pour le reste.

* le doudou à sa tata en créole (prononcé « doudou à tataï » quand on a un mauvais accent…)

Modèle du cache-cœur et alpagas de la Droguerie (3ème bébé)

Brassière sans col de Citronille, lin turquoise du Chien vert

Sarouel patron maison avec une chute de jersey marron glacé de mon stock (reste d’un autre sarouel, cousu pour mon autre sœur)

édit du 26.11 : Il s’avère que je parle et écris le créole comme un vache normande… Mon cher beau-frère m’a gentiment expliqué que « doudou à tataï » s’écrivait « doudou a tant’ay » en cwéol … c’était peut-être  mieux de corriger.

Tags: coudre, Doudous a Tant'ay, tricoter

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